
Des images satellite prises par la Nasa début mars montraient une baisse significative de la pollution dans le monde notamment en Chine, en partie liée au ralentissement de l'économie provoqué par l'épidémie de coronavirus.
La baisse de concentration de dioxyde d'azote (NO2) a d'abord été remarquée près de Wuhan, l'épicentre de l'épidémie, mais s'est peu à peu étendue à d'autres régions de Chine, selon les scientifiques de la Nasa qui ont examiné des images provenant de leurs satellites et de ceux de l'Agence spatiale européenne (ASE).
Aussi, de nouvelles données émises par le satellite européen Sentinel-5 Precursor ont révélé que la pollution causée par l’activité humaine avait drastiquement baissé en Italie.
Cette réduction, particulièrement visible dans le nord du pays, coïncide avec le confinement des Italiens, frappés par l’épidémie de coronavirus. L’Agence spatiale européenne (ESA) a publié sur son compte Twitter une animation sur laquelle on peut observer la fluctuation des émissions de dioxyde d'azote en Europe du 1 janvier au 11 mars. On constate une baisse particulièrement évidente au-dessus de la vallée du Pô, une zone pourvue habituellement d’une forte activité industrielle. «Cette baisse est en évolution depuis janvier.
Elle est importante en général, pas seulement en Italie. On a repéré ces évolutions en Chine et un peu partout en Europe.
Il y a une tendance de forte diminution sur plusieurs zones du monde», explique à France Inter Simonetta Cheli, du département «observation de la Terre» de l'Agence spatiale européenne.