Les services du ministères de l'Agriculture et du Développement rural ont procédé, lundi à Alger, à un examen des préoccupations d'un échantillon de femmes agricultrices et rurales en vue d'aplanir les difficultés auxquelles elles font face et de les rapprocher davantage de l'administration centrale et des responsables locaux, préconisant leur accompagnement dans le processus de production.
M. Omari a donné aux services du secteur des instructions pour l'examen des problèmes et questions liées à la production assurée par cette catégorie, en coordination avec les responsables locaux en vue d'aplanir les difficultés auxquelles elles font face et de leur assurer un suivi sur le terrain.
Lors d'une cérémonie de distinction qu'il a présidée en l'honneur des femmes agricultrices et rurales, le ministre a écouté les préoccupations des femmes présentes, lesquelles ont soulevé les différents problèmes rencontrés lors du processus de production par souci d'assurer un produit local de qualité.
La femme agricole aspire en général à accéder aux moyens de production et à atteindr e ses aspirations en termes d'élargissement des espaces cultivés, en sus de l'accompagnement dans les volet technique et la commercialisation.
Dans son allocution à l'occasion, le ministre a souligné que "cette distinction symbolique" intervient en application des instructions données, dimanche, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion de la journée mondiale pour faciliter le contact entre la femme productrice dans le secteur de l'Agriculture et les responsables de l'administration locale.
La distinction constitue également "un signe de reconnaissance à l'égard des efforts de la femme agricultrice et rurale dans la promotion de l'agriculture et des activités connexes et la transformation des différents types de produits".
Il est prévu, selon le ministre, d'appuyer la production de cette catégorie, à travers la maîtrise et le contrôle de la qualité des produits à travers le recours à l'étiquetage pour favoriser leur promotion.
Par ailleurs, M. Omari a procédé à la distinction de Mme.
Briki Nora qui a lancé son activité d'oléiculture en 2014 à Boumerdes, et de Mme.
Oukrid Djijiga activant dans la cuniculture en 2011 à Bejaia.
M. Omari a mis en avant l'importance de valoriser les dérivés des olives en sus de la diversification des produits nationaux en matière de viande en assurant, au niveau local, la viande de lapin.
Pour Briki Nora, elle vise à élargir les espaces boisées en oliviers et à promouvoir les activités relatives à cette filière notamment la transformation des résidus des olives pressées en produits cosmétiques naturels.
Mme. Bariki a bénéficié, au lancement de son activité, d'un financement de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM), d'ou l'acquisition d'équipements modernes pour la création d'une raffinerie d'huile d'olive.
Pour sa part, Mme. Oukrid a lancé son activité en matière de cuniculture en 2011 après avoir profité d'un microcrédit octroyé par l'Agence nationale d’assurance-chômage (CNAC).
Selon le ministre, des visites seront effectuées dans les wilayas afin de s'enquérir de la production assurée par cette catégorie de femmes.