
Crise libyenne
M. Salamé demande
au SG de l'Onu de le décharger de sa mission en Libye
Le chef de la mission d'appui des Nations unis (Onu) en Libye (Manul), Ghassan Salamé, a annoncé lundi avoir demandé au secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, de le décharger de sa mission, pour des raisons de "santé", dans un texte publié son compte tweeter.
"J'ai oeuvré, durant plus de deux ans, pour unifié les Libyens, arrêter l'ingérence étrangère et préserver l'unité du pays (...) étant donné que ma santé ne me permet plus de subir un tel rythme, j'ai demandé au SG de l'Onu de me décharger de ma mission...", a indiqué M. Salamé dans son tweet.
La démission de M. Salamé, qui souhaite "paix et stabilité" à la Libye, intervient au lendemain d'un premier cycle de pourparlers politiques libyens achevé vendredi dernier à Genève "sans résultat", avec la participation d'une partie des délégués.
M. Salamé a confié que les participants à Genève avaient eu trois jours de "discussions fructueuses" qui ont réussi à planifier un ordre du jour et des termes de référence pour la prochaine série de pourparlers sans aucune mesure concrète vers un cessez-le-feu.
L'Envoyé de l'Onu, s'est dit, toutefo is, "surpris" d'apprendre, le premier jour des pourparlers, que six des 13 représentants du Haut Conseil d'Etat en Libye sont repartis en disant qu'on leur avait demandé de le faire.
"Cependant, ceux qui sont restés ont décidé que l'occasion était trop rare et précieuse et que, par conséquent, les pourparlers politiques devaient commencer avec ceux restés à Genève", a dit M. Salamé.
Par ailleurs, les parties libyennes s'étaient engagées dans des discussions dans le cadre du Comité militaire conjoint (MJC), appelé 5+5, chargé examiner les modalités de respect du cessez-le-feu et sa transformation en une trêve durable.
Une démission au lendemain de pourparlers libyens «sans résultat»
La démission lundi, pour des raisons de «santé», du chef de la mission d'appui des Nations unis (Onu) en Libye (Manul), Ghassan Salamé, intervient au lendemain du premier cycle de pourparlers politiques libyens, achevé vendredi dernier à Genève «sans résultat», avec la participation d'une partie des délégués. M. Salamé avait confié que les participants avaient eu, à Genève, trois jours de «discussions fructueuses» qui ont réussi à planifier un ordre du jour et des termes de référence pour la prochaine série de pourparlers sans aucune mesure concrète vers un cessez-le-feu. Les pourparlers politiques libyens qui se sont tenus sous l'égide de l'ONU avaient été lancés mercredi dernier, sans la participation des belligérants (le maréchal Khalifa Haftar et le gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj) mais en présence d'une vingtaine de personnalités indépendantes et des acteurs de la société civile.
L'Envoyé de l'ONU, s'est dit, toutefois, «surpris» d'apprendre, le premier jour des pourparlers, que six des 13 représentants du Haut Conseil d'Etats sont repartis en disant qu'on leur av ait demandé de le faire.
«Cependant, ceux qui sont restés ont décidé que l'occasion était trop rare et précieuse et que, par conséquent, les pourparlers politiques devaient commencer avec ceux restés à Genève», selon M. Salamé.
Par ailleurs, les parties libyennes s'étaient engagées dans des discussions dans le cadre du Comité militaire conjoint (MJC), appelé 5+5, chargé examiner les modalités de respect du cessez-le-feu et sa transformation en une trêve durable.
Le chef de la Manul, qui a annoncé avoir demandé au secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, de le décharger de sa mission, pour des raisons de «santé», dans un texte publié son compte tweeter. «J'ai oeuvré, durant plus de deux ans, pour unifié les Libyens, arrêter l'ingérence étrangère et préserver l'unité du pays (...) étant donné que ma santé ne me permet plus de subir un tel rythme, j'ai demandé au SG de l'Onu de me décharger de ma mission...», a indiqué M. Salamé, qui occupe son poste depuis juin 2017, après avoir succédé à l'allemand Martin Kobler.