Monde

Crise libyenne M. Salamé demande au SG de l'Onu de le décharger de sa mission en Libye

Publié par DK NEWS le 03-03-2020, 15h51 | 5
|

Crise  libyenne
M. Salamé demande 
au SG de l'Onu de le décharger de sa mission en Libye

Le chef de la mission d'appui des Nations unis  (Onu) en Libye (Manul), Ghassan Salamé, a annoncé lundi avoir demandé au  secrétaire général de l'Onu, Antonio  Guterres, de le décharger de sa  mission, pour des raisons de "santé", dans un texte publié son compte  tweeter. 
"J'ai oeuvré, durant plus de deux ans, pour unifié les Libyens, arrêter  l'ingérence étrangère et préserver l'unité du pays (...) étant donné que ma  santé ne me permet plus de subir un tel rythme, j'ai demandé au SG de l'Onu  de me décharger de ma mission...", a indiqué M. Salamé dans son tweet. 
La démission de M. Salamé, qui souhaite "paix et stabilité" à la Libye,  intervient au lendemain d'un premier cycle de pourparlers politiques  libyens achevé vendredi dernier à Genève "sans résultat", avec la  participation d'une partie des délégués.
M. Salamé a confié que les participants à Genève avaient eu trois jours de  "discussions fructueuses" qui ont réussi à planifier un ordre du jour et  des termes de référence pour la prochaine série de pourparlers sans aucune  mesure concrète vers un cessez-le-feu.
L'Envoyé de l'Onu, s'est dit, toutefo is, "surpris" d'apprendre, le premier  jour des pourparlers, que six des 13 représentants du Haut Conseil d'Etat  en Libye sont repartis en disant qu'on leur avait demandé de le faire.  
"Cependant, ceux qui sont restés ont décidé que l'occasion était trop rare  et précieuse et que, par conséquent, les pourparlers politiques devaient  commencer avec ceux restés à Genève", a dit  M. Salamé. 
Par ailleurs, les parties libyennes s'étaient engagées dans des  discussions dans le cadre du Comité militaire conjoint (MJC), appelé 5+5,  chargé examiner les modalités de respect du  cessez-le-feu et sa transformation en une trêve durable.

Une démission au lendemain de pourparlers libyens «sans résultat»
La démission lundi, pour des raisons de «santé», du chef de la mission d'appui des Nations unis (Onu) en Libye (Manul), Ghassan Salamé, intervient au lendemain du premier cycle de pourparlers politiques libyens, achevé vendredi dernier à Genève «sans résultat», avec la participation d'une partie des délégués. M. Salamé avait confié que les participants avaient eu, à Genève, trois jours de «discussions fructueuses» qui ont réussi à planifier un ordre du jour et des termes de référence pour la prochaine série de pourparlers sans aucune mesure concrète vers un cessez-le-feu. Les pourparlers politiques libyens qui se sont tenus sous l'égide de l'ONU avaient été lancés mercredi dernier, sans la participation des belligérants (le maréchal Khalifa Haftar et le gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj) mais en présence d'une vingtaine de personnalités indépendantes et des acteurs de la société civile.
L'Envoyé de l'ONU, s'est dit, toutefois, «surpris» d'apprendre, le premier jour des pourparlers, que six des 13 représentants du Haut Conseil d'Etats sont repartis en disant qu'on leur av ait demandé de le faire.
«Cependant, ceux qui sont restés ont décidé que l'occasion était trop rare et précieuse et que, par conséquent, les pourparlers politiques devaient commencer avec ceux restés à Genève», selon M. Salamé.
Par ailleurs, les parties libyennes s'étaient engagées dans des discussions dans le cadre du Comité militaire conjoint (MJC), appelé 5+5, chargé examiner les modalités de respect du cessez-le-feu et sa transformation en une trêve durable.
Le chef de la Manul, qui a annoncé avoir demandé au secrétaire général de l'Onu, Antonio  Guterres, de le décharger de sa mission, pour des raisons de «santé», dans un texte publié son compte tweeter. «J'ai oeuvré, durant plus de deux ans, pour unifié les Libyens, arrêter l'ingérence étrangère et préserver l'unité du pays (...) étant donné que ma santé ne me permet plus de subir un tel rythme, j'ai demandé au SG de l'Onu de me décharger de ma mission...», a indiqué M. Salamé, qui occupe son poste depuis juin 2017, après avoir succédé à l'allemand Martin Kobler.

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.