Société

industrie - alimentation Contre l'obésité, la Banque mondiale recommande de taxer certains aliments

Publié par DK NEWS le 07-02-2020, 16h45 | 3
|

Ce rapport "met en lumière l'importance d'une politique fiscale forte, par exemple une taxation des produits alimentaires mauvais pour la santé", souligne l'institution de Washington dans un communiqué.
L'obésité, qui n'est plus seulement un problème des pays riches, a triplé depuis 1975 à l'échelle de la planète, et les coûts qui y sont liés explosent pour les pays concernés.
Or, les trois quarts des adultes, et 80% des enfants touchés, vivent désormais dans des pays à revenu faible ou moyen, particulièrement an Amérique latine.
Nombre de pays font face en même temps à sous-alimentation et obésité.
Augmentation des handicaps, coûts liés au système de santé, mais aussi productivité en baisse, absentéisme au travail, mises à la retraite précoces, ... les coûts ne cessent de grimper, alerte la Banque mondiale.
L'institution insiste, dans ce rapport, sur le rôle majeur des gouvernements, les exhortant à mettre en place des systèmes de santé efficaces.
Elle les enjoint également à développer des mesures de prévention et d'éducation (obligation d'étiqueter les aliments transformés, de réduire sel et boissons sucrées, d'investir dans des programmes de nutrition pour la petite enfance), ainsi qu'à déployer des aires de jeux dans les écoles et des voies piétonnes et cyclables. La Banque mondiale précise que "l'obésité a des conséquences majeures sur les économies des pays et sur le capital humain, puisqu'elle réduit la productivité et l'espérance de vie, augmente les handicaps et les coûts de soins de santé". 
Le surpoids compte parmi les trois principales causes de décès dans le monde avec 4 millions de morts chaque année. Dans les 15 prochaines années, les coûts liés au surpoids devraient atteindre 7.000 milliards de dollars dans les pays en développement, selon une projection citée par l'institution.
En Chine, le coût des soins de santé liés à l'obésité sont ainsi passés de 0,5% des dépenses de santé annuelles du pays en 2000, à plus de 3% en 2009.
Au Brésil, ces coûts devraient doubler, passant de 6 milliards de dollars en 2010 à plus de 10 milliards en 2050.

 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.