Les participants au séminaire international sur «la résistance de la femme en Afrique du Nord de l’antiquité au 19ème siècle» ouvert samedi à Tébessa, ont souligné «l’importance du rôle de la femme durant toutes les époques de l’histoire notamment durant l’antiquité».
Au cours de la 1ère séance plénière de la rencontre présidée par le directeur du Centre national de recherche en archéologie, Toufik Hamoum, les intervenants ont mis l’accent sur le rôle actif de la femme dans les différentes communautés historiques d’Afrique du Nord. Lors de son intervention, Dr. Amel Soltani, directrice du musée national Cirta de Constantine et présidente du comité scientifique du colloque, a souligné la place importante occupée par la femme sur les plans économique, politique et militaire dans les sociétés d’Afrique du Nord contrairement aux sociétés patriarcales. De son côté, la chercheure de l’université des Frères Mentouri de Constantine, Souad Slimani, a fait une lecture «critique» de l’£uvre de Gabriel Camps présentant des biographies de 22 femmes dont le nom demeure gravé dans les annales de l’histoire d’Afrique du Nord. Quant à Azzedine Medjani de l’université Ibn Khaldoun de Tiaret, il a analysé des vestiges des anciennes cités de Timgad et Cirta reflétant le rôle religieux et économique des femmes et leur contribution dans la vie publique durant la période romaine. Pour sa part, l’archéologue Naïma Abdelouahab de l’école nationale de conservation et restauration des biens culturels a consacré sa communication à la résistance de la femme dans les Aurès durant la période romaine en analysant la mosaïque de 400 m2 de superficie du Triomphe de la déesse Vénus Marine, découverte en 1961 à Khenchela. Au cours de cette première journée, la famille de la chahida Bendjedda Mhania a été honorée ainsi que des participants.