L'Algérie peut se vanter de son propre printemps à elle seule, le « Printemps algérien». Et pour cause ! La première voiture algérienne, la Renault Symbol, est sortie hier de l'usine de Oued Tlélat, près d’Oran.
Une victoire pour l'industrie algérienne en ce glorieux et sacré mois novembre qui coïncide cette année avec la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne.
La sortie de la Symbol marque une autre révolution pour l'Algérie, celle du développement, de l'édification et de l'industrialisation. Une Algérie tournées vers la modernité qui avance à pas sûrs vers l'innovation et le savoir.
La sortie de la Symbol est un ancien rêve, un défi qui remonte aux années 1980. Les Algériens qui avaient désespérément attendu la fameuse Fatia pendant près d'une quarantaine d'années, ont eu droit à meilleur que cela, une Symbol toutes options.
Cette Symbol demeure le symbole d'une Algérie qui renaît de ses cendres, après avoir été exposée au risque de se voir anéantie par un terrorisme aveugle et meurtrier. Un terrorisme auquel l'Algérie avait fait face seule, sans l'aide des autres pays.
Elle a pu ainsi s'en sortir et s'extirper d'une situation désespérée grâce à l'ingéniosité de ses dirigeants qui ont accentué la lutte antiterroriste tout en prônant la politique de concorde et de réconciliation entre les Algériens.
Une réconciliation nationale ayant permis aux Algériens de recouvrer la paix et la sécurité, nécessaires pour la relance de l'économie nationale et du développement du pays. La sérénité retrouvée, l'Algérie se lança alors dans le défi du développement et de la croissance économique, sans oublier de rembourser la totalité de sa dette extérieure.
Les résultats de cette bonne gouvernance n'ont pas tardé à se faire sentir avec le métro d'Alger qui a fini par sortir d'un tunnel où il était bloqué depuis les années 1980. La première ligne du métro devait être inaugurée en 1984, mais il a fallu attendre 2012, 50 ans après l'indépendance de l'Algérie pour voir ce vieux projet se concrétiser.
A cala s'ajoute le lancement du tramway d'Alger dont l'expérience a été généralisée aux autres wilayas du pays. A l'évidence, il est injuste d'omettre d'évoquer le projet du siècle, l'autoroute Est-Ouest qui permet aux Algériens de se déplacer d'Est en Ouest avec aisance et dans le confort, malgré certaines lacunes concernant ce projet du siècle.
Des projets aussi importants tels que l'AADL et les autres formules de logements ayant permis de résorber la crise dans ce secteur ainsi que l'amélioration du service public et l'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans l'état-civil et la Sécurité sociale sont dignes d'être cités.
En ce sens, ceux qui continuent de fantasmer sur à un «Printemps arabe» en Algérie, semblent se tromper joliment car le peuple algérien a su se montrer reconnaissant envers ceux qui ont permis à l'Algérie d'éviter ce qui s'est produit dans certains pays arabes et de jouir des bienfaits de son propre printemps, le Printemps des défis, des réalisations et de la modernité.