L'Algérie connaît actuellement une activité intense sur tous les plans. C'est un pays qui bouge, ce qui est, somme toute, rassurant contrairement à d'autres pays où règne un calme plat qui précède souvent une tempête, comme ce fut le cas lors de ce qui est appelé «le Printemps arabe».
Sur le plan politique, l'Algérie avance à pas sûrs du fait de l'activité qu'enregistre la scène politique avec toutes ses tendances et divergences. A l'évidence, cela va dans le sens du renforcement et de la consolidation de la démocratie en Algérie.
Les partis d'opposition sont, en ce moment, très actifs à l'exemple du Front des forces socialistes (FFS) qui multiplie ses rencontres avec d'autres partis dans le cadre de ce qu'il qualifie de consensus national.
Des partis ont critiqué l'initiative du FFS, considérant que cette formation politique parasite tout ce qui a été entrepris par la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). En revanche, d'autres formations politiques se sont félicitées de l'initiative du FFS !
La classe politique reste donc divisée concernant cette initiative, ce qui est de bonne guerre en démocratie. En somme, dans ce bouillonnement politique et partisan, c'est la démocratie qui en sort vainqueur.
Autrement dit, la démocratie en Algérie est un comportement pratiqué par les partis quotidiennement dans le calme, la sérénité et le respect.
Il est vrai qu'il ya parfois des dépassements de la part de certains partis et parties, mais cela reste loin de la violence ou tout autre comportement négatif et agressif.
C'est dire que la démocratie a déjà fait du chemin en Algérie, en dépit des manques lesquels peuvent être mis sur le dos de l'apprentissage. Cela n'empêche pas les réformes politiques, engagées par le président de la République, d'avancer pour ancrer davantage la démocratie dans la société algérienne.
Des réformes qui ont, faut-il le reconnaître, renforcer le front interne et épargné l'Algérie du cauchemar de ce qui est appelé «Le printemps arabe».
En plus du politique, l'Algérie est un pays actif qui bouge. Le ballet diplomatique qu'enregistre la capitale en est la meilleure preuve. Des diplomates, des ministres, des hommes d'Etat séjournent régulièrement à Alger dans le but de connaître et de s'imprégner de l'avis éclairé et lucide de la diplomatie algérienne concernant diverses questions d'actualité, notamment celle qui concernent les pays du voisinage.
Le dialogue inclusif intermalien qu'abrite l'Algérie, les actions des bons offices menées en faveur de la Libye et toutes les autres actions entreprises par l'Algérie en faveur de la paix dans le monde sont autant de facteurs qui font de l'Algérie un pays qui bouge.
Sur le plan économique, l'Algérie qui est un des rares pays, sinon le seul à avoir remboursé toutes ses dettes financières, s'apprête à fêter en grande pompe la sortie de la première voiture de l'usine Renault, fruit d'un partenariat algéro-français.
Dans le même sillage, il y a quelques jours, les deux premiers véhicules militaires de marque allemande Mercedes sont sortis de l'usine de la Société algérienne pour la fabrication des véhicules Mercedes Benz (Safav-MB) de Aïn Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret.
Ces deux exemples suffisent pour illustrer le niveau de développement atteint par l'Algérie de 2014 que certaines parties veulent présenter comme étant un pays «en panne». C'est une Algérie qui avance inéluctablement vers la modernité et le progrès !