La légitimité des élections en Algérie depuis la présidentielle de décembre 2019 "reste forte", soutiennent des observateurs, dans une lecture des résultats des élections locales de samedi dernier, annoncés par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
Ces élections, organisées pour la première fois, dans le calme et la sérénité, sont "réellement représentatives", estiment ces observateurs, signalant que le taux de participation "révèle qu’il n’y a pas de désintérêt pour la chose politique", dans le pays.
Pour eux, le choix de nouveaux élus locaux "n’a pas été volé et personne ne pourra, dans cette Algérie nouvelle, intenter une forme de procès en «illégitimité démocratique»".
"Les taux de participation n’entachent, en aucun cas l’élection d’illégitimité. C’est au fond ce qu’avait voulu expliquer le président Tebboune dans sa déclaration lors des dernières législatives", rappelle la source, affirmant que pour le président Tebboune, la légitimité électorale est "essentielle en démocratie".
Aujourd’hui, les Algériens sont représentés dans les différentes a assemblées par des élus "légitimes, propres et patriotes", relèvent les mêmes observateurs, soulignant que le défi a été relevé par le président de la République qui n’a pas hésité, à la veille du double scrutin, à "mettre les pieds dans le plat pour assurer et rassurer les électeurs. Il a été convaincant et déterminant".
