Le tribunal de Tipasa a décidé, dimanche, le report au 28 mars courant, du jugement de l’affaire de corruption dans l’Entreprise de gestion touristique (EGT) de Tipasa.
Il s’agit du 2ème report consécutif de cette affaire sur la demande du collectif de défense, qui l’a motivé par un besoin de consulter le dossier de l’affaire.
De nombreux cadres de cette entreprise sont poursuivis dans cette affaire, en application de la Loi sur la corruption, pour les chefs d’inculpation de "dilapidation de fonds publics, infraction à la loi sur les marchés publics, octroi d’indus privilèges et abus de fonction".
Le juge d’instruction près le tribunal de Tipasa avait ordonné, en juin dernier, la mise en détention préventive de six cadres de l’EGT de Tipasa, dont trois anciens directeurs généraux et trois architectes, tandis que de nombreux autres cadres ont été placés sous contrôle judiciaire, dont l’actuel directeur général.
Cette affaire remonte à l’ouverture d’une instruction judiciaire par le parquet de Tipasa, suite à une lettre anonyme dénonçant des infractions graves dans la gestion du projet de modernisation et réhabi litation du village touristique (ex-CET) relevant de cette entreprise.
A noter que l’Entreprise de gestion touristique (EGT) de Tipasa gère trois unités, à savoir le village touristique (ex-CET), la "Corne D’or " et "Matares".
L’entreprise a bénéficié, au début de la décennie écoulée, d’une enveloppe de prés de 4 milliards de DA, portée ultérieurement à 5 milliards de DA, dans le cadre d’un programme national visant la réhabilitation des complexes touristiques publics, mais ces travaux n’ont englobé qu’une partie seulement des complexes "Corne D’or", et "ex-CET".