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Histoire de la colonisation française en Algérie : La France "doit des excuses à l'Algérie", selon un journaliste français

Publié par Dknews le 24-01-2021, 18h50 | 77
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La France "doit des excuses à l'Algérie" dont la colonisation (1830-1962) "ne ressemble à aucune autre" colonisation de par sa violence, a affirmé le journaliste politique français Jean-Michel Aphatie, la qualifiant "d'acte politique impensé"."La colonisation algérienne ne ressemble à aucune autre colonisation.

Nous devons des excuses (à l'Algérie)", a souligné M. Aphathie qui intervenait sur une chaîne TV française lors d'un débat sur la colonisation française. "Nous ne savons pas pourquoi la France a conquis Alger (le 5 juillet) 1830.

C’est un acte politique impensé", a-t-il dit, expliquant qu'à l'époque Charles-Philippe de France, connu sous le nom de Charles X, "était basculé par les Libéraux en France, lequel mène une opération militaire pour sa gloire personnelle".

Vingt-cinq jours plus tard, Charles X "perd le pouvoir le 30 juillet 1830 et Louis Philippe lui succède", a ajouté M. Aphatie, un éditorialiste qui cumule une grande expérience pour avoir exercé dans plusieurs médias français, relevant que '"personne ne savait quoi faire en Algérie et l’armée (française) était livrée à elle-même sur le terrain".

Il a expliqué que c'est "à partir de là que va commencer la conquête de l’Algérie (qui) était tellement violente, qu’en 1845 il y a eu une campagne de presse européenne pour la dénoncer", a-t-il déploré, qualifiant de "scandale" qu'une avenue soit baptisée du nom du maréchal Thomas Bugeaud qui "s’est comporté comme un boucher". "Aujourd'hui, le maréchal Thomas Bugeaud est honoré par une avenue à Paris.

C’est un scandale", a asséné M. Aphatie qui a, à son actif, plusieurs publications dont notamment un ouvrage intitulé "Liberté, égalité, réalité".

Condamnant la colonisation française, il a aussi regretté que des générations d'Algériens soient privées de leurs droits et spoliées de leurs terres.

"On a volé les terres aux Algériens, on a empêché la scolarisation de cinq générations d’Algériens, condamnés à l'ignorance et à l'analphabétisme.

On a lancé du napalm sur des villages algériens", s'est encore offusqué M. Aphatie, connu pour ses positions politiques jugées justes et courageuses.

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