La célébration du 58e anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse a été marquée dimanche dans les wilayas de l’Ouest du pays par diverses festivités portant sur l’inauguration de structures publiques et la mise en service de plusieurs infrastructures de développement.
A Oran, les autorités locales, en compagnie de membres de la famille révolutionnaire, se sont recueillis au cimetière des martyrs, à Aïn El Beida, à la mémoire des Chouhada en hommage à leurs sacrifices pour que vive l’Algérie libre et indépendante. Les festivités ont donné lieu à la dénomination d'une maison de jeunes au nom du défunt moudjahid Belkadi Tahar et de l’Institut de formation professionnel spécialisé au nom du défunt moudjahid Boukhers Boudjemaa.
Les festivités ont été marquées également par une opération de plantation symbolique de 24 arbres en hommage aux valeureux chouhada, symboles de la résistance populaire contre le colonialisme français dont les crânes ont été récupérés de France et ré-inhumés dimanche au cimetière d'El Alia (Alger).
A Aïn Témouchent, les au torités locales ont procédé à la pose de la première pierre d’un projet de réalisation d’un groupe scolaire au niveau du pôle urbain de la partie-est de la ville. La wali a saisi l’occasion pour mettre en exergue la dynamique que connaît le secteur de l’éducation à Aïn Témouchent pour avoir atteint un taux d'occupation moyen de 24 élèves par classe au niveau du cycle primaire.
Pour sa part, la maison de la culture Aïssa Messaoudi d'Aïn Témouchent a rendu un hommage au poète du Melhoun, le défunt Khaldi Belbey (1850-1914). Cette initiative se veut, a-t-on indiqué, un hommage à un symbole de la culture algérienne et figure historique de la poésie populaire pour évoquer son parcours culturel et l’immortaliser localement, à l’occasion de cette date historique.
A El Bayadh, l’évènement a été marqué par la mise en service de plusieurs projets de développement. Le wali, Kamel Touchène, a procédé à la mise en service du réseau de raccordement en électricité de 147 foyers dans la commune de Rogassa. La commune de Kef Lahmar a, quant à elle, bénéficié d’une opération de raccordement de 280 foyers au réseau de gaz naturel, ainsi que deux autres groupements d’habitat, ceux des 210 et de 290 logements à haï Es-saada. A la faveur de cet événement historique marqué par d’intenses activités, il a été procé dé à la dénomination d’un quartier d’habitation au nom du défunt moudjahid Abdoun Tahar.
Pour sa part, l’Office des établissements de jeunesse ( ODEJ) de la wilaya de Tiaret a organisé une exposition de deux fresques itinérantes et 50 photos de Chouhada et moudjahidine, ainsi qu’une exposition de photos qui témoignent des atrocités commises par l’armée coloniale française à l'encontre du peuple algérien.
A Mostaganem, il a été procédé à l’inauguration d’un monument historique "Mouâtakal El Maout" (camp de concentration de la mort) à Sidi Ali qui a fait l'objet de réhabilitation et de reconversion en musée. Les autorités civiles et militaires de la wilaya ont effectué une visite à ce site quic était utilisé par l’armée coloniale française en 1956 comme centre de torture des Algériens.
Ce monument historique, implanté dans la commune de Sidi Ali (ex Cassaigne) à 45 kilomètres à l’Est de Mostaganem, a connu une opération de rénovation et d’aménagement touchant diverses structures, le tout pour une enveloppe de 15 millions DA, outre l’équipement de ses nombreuses salles de détention et rayons qui font office d’expositions muséales témoignant des actes de barbarie et de sauvagerie de l'occupant français durant la période coloniale.
A Tissemsilt, il a été procédé à la mise en service du projet d ’approvisionnement de la commune de Sidi Boutouchent en eau potable à partir du barrage de Derdar (Aïn Defla) et autres sources d’eau. Le wali Mahfoud Zekrifa a mis en exergue, à l’occasion, les nombreuses opérations de développement au profit des zones d’ombre qui concernent les secteurs vitaux, à savoir l’approvisionnement en eau potable, le raccordement au réseau d’assainissement et le désenclavement.
Les festivités dans la wilaya ont été marquées par la pose de la première pierre d’un projet de réalisation d’un nouveau lycée d’une capacité de 1.300 places pédagogiques dans la ville de Tissemsilt, ainsi que la mise en service d’une piscine au niveau d’un établissement hôtelier, réalisé dans le cadre d’un investissement privé au chef-lieu de wilaya.
A Saïda, il a été procédé à l’inauguration d’une nouvelle école primaire Belbouri Abdelkader disposant de 480 places pédagogiques, de même que la pose de la première pierre pour la réalisation d’un demi pensionnat au niveau du lycée Ibn Sahnoun Errachedi.
A l’occasion, il a été effectué une visite d’un projet de réalisation d’un centre d’hémodialyse (secteur privé) au niveau de la ville de Saïda disposant de l’ensemble des commodités sanitaires dont 10 nouveaux appareils d’hémodialyse et devant entrer "prochainement" en service. A Tlemcen, il a été procédé au raccordement de près de 127 foyers à Ouled Kaddour, une localité rattachée à la commune de Ouled Rabah, au réseau de gaz naturel, à l’occasion de la fête de l’indépendance, en plus de la projection, au siège de l’assemblée populaire de wilaya, de deux films documentaires dont l’un est consacré spécialement aux ossements et crânes de 24 valeureux résistants algériens durant la période coloniale. Le second aborde la glorieuse guerre de libération nationale et les sacrifices consentis par le peuple pour arracher l’indépendance du pays.
A AIn Sefra (Nâama), il a été procédé à la signature d’une convention entre les directions de wilaya des moudjahidine et ayants droit et la Culture dans le domaine de la préservation de la mémoire nationale, la faire connaître et la généralisation de la culture de l’histoire et de sa transmission aux générations montantes.
Cette convention, dont la cérémonie de signature s’est déroulée au musée de la commune d'Aïn Sefra en présence du wali de Nâama, Idir Medebdeb, des membres de la famille révolutionnaire, des représentants d’associations culturelles et écrivains locaux, revêt "une grande importance car elle jette les bases d’un travail complémentaire au niveau local entre les secteurs des moudjahidine et de la culture, coordonne les efforts pour la réalisation d’une œuvre culturelle ayant une dimension historique et préserve le patrimoine et la mémoire de la région pour faire connaître ses symboles", a-t-on souligné.
