Le candidat à la Présidentielle du 12 décembre Ali Benflis s'est engagé, samedi depuis Khenchela, à mettre en oeuvre un projet qui assoit les bases «d'une modernisation politique, économique et sociale du pays».
«Je m'engage à une modernisation politique et économique et sociale qui permettra au pays de sortir de la situation actuelle», a-t-il déclaré lors d'un meeting à la maison de la Culture «Ali Souaï» dans le cadre de la 21e et avant dernière journée de sa campagne électorale, précisant être en lice pour la magistrature suprême du pays en ayant confiance en le choix souverain du peuple, «soit en ma faveur soit en la faveur d'un autre candidat», a-t-il dit.
Le candidat du parti Talaie el Hourriyet a affirmé avoir un programme politique qui «confère davantage de légitimé aux institutions de l'Etat et vise l'élaboration d'une Constitution qui instaurera un régime semi-présidentiel et qui libèrera la justice et la presse».
Au volet économique, le candidat Benflis s'est engagé, en cas de victoire, à une réforme économique favorisant l'entreprise productrice et des secteurs touristique et agricole développés ainsi qu'une gestion numérisée pour éradiquer la corruption et promouvoir la prestation de services.
Il a proposé en outre une réforme sociale qui prendrait en compte les faibles revenus et permettrait de prendre en charge les pré-emplois et les bénéficiaires de crédits Ansej et certaines catégories de la Fonction publique touchées par le recul du pouvoir d'achat, «à travers un débat avec l'ensemble des partenaires sociaux».
Benflis a réitéré, par ailleurs, son engagement d'instaurer une Justice «propre et indépendante qui protège la société, à travers la promulgation de lois visant sa promotion, la réhabilitation des magistrats et des avocats en vue de faire de la Magistrature un véritable référentiel judiciaire». Le président du parti Talaie El Houryet a plaidé, dans le même cadre, pour une répartition équitable de la richesse nationale entre toutes les régions du pays, la réduction du budget de fonctionnement et la luttre contre le gaspillage. Il a promis également la réforme du système de santé à travers la réalisation de structures sanitaires, le développement de l'industrie pharmaceutique à la faveur de partenariat entre le secteur public-privé et les opérateurs étrangers».
Déplorant la situation que traverse le pays «à cause d'une bande politico-économique qui a tenter de mener l'Algérie vers l'inconnu en reliant ses intérêts à l'étranger pour vendre le pays», soulignant que «la révolution populaire et l'accompagnement de l'Armée nationale populaire (ANP) ont déjoué les plans de cette bande». Evoquant la situation de la wilaya, M. Bneflis a mis en exergue «l'histoire de la région qui a donné les meilleurs de ses vaillants fils à l'Algérie», déplorant «l'injustice qu'elle a subi des années durant». Il s'est engagé, dans ce sens, à mettre fin à «la misère» de sa population et à oeuvrer à son développement dans le cadre de son programme d'urgence.
