Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a affirmé samedi que la candidature aux prochaines législatives "reste ouverte à tous sans exclusion aucune" pour peu candidature a été fixé du 16 au 30 janvier courant.
"Celui qui désire se présenter aux prochaines élections, qu'il le fasse", a indiqué M. Ould Abbes lors d'une réunion avec les Mouhafidhine du parti FLN au nombre de 120, et présidents de comités transitoires, précisant que l'"ère de l'achat des consciences et de la corruption est révolu à jamais".
Il a souligné cependant, que l'accession à l'Assemblée populaire nationale (APN) pour représenter le parti exigeait un nombre de critères qui se résument en la "compétence", la "crédibilité", l'"intégrité" et autres outre les critères préalablement établis par la loi.
Il a relevé à ce propos, l'importance du niveau d'instruction et culturel du candidat sans pour autant, "omettre la catégorie des paysans et des travailleurs" au regard de la place qu'ils occupent au sein du tissu social et économique.
D'autre part, M. Ould Abbes a évoqué l'élargissement de la place du parti sur la scène politique en raison du "nombre de demandes d'adhésion au parti ou de réintégration à l'instar de plusieurs organisations, personnalités politiques ou Moudjahidine".
"Nous, parti au pouvoir et son épine dorsale, détenons la légitimité historique avec tout ce que cela implique en termes de lutte, de combat et d'efforts consentis au plan de l'édification", a-t-il encore dit.
M. Ould Abbes a rappelé les efforts consentis pour réunifier les enfants du parti, se disant "satisfait" du retour "inconditionnel" de militants.
Il a cité à cet effet, la dernière décision du Conseil d'Etat qui a tranché définitivement les différends qui ont éclaté au terme du 10ème congrès du parti et qui ont remis en cause la légitimité du congrès et les instances issues.
Au plan interne, le secrétaire général du parti FLN a réitéré sa "totale confiance" en les Mouhafidhine du parti qui sont, selon lui, "un trait d'union entre le bureau politique et la base militante", ajoutant que l'"examen des problèmes est reporté jusqu'au lendemain des élections".