Le Président a écouté les électrices et électeurs qui ont traduit par leur vote les préférences de la majorité des populations. Celles-ci s’étaient beaucoup exprimées avant la tenue du vote.
Elles disaient vouloir une continuité comme assurance contre l’aventure. Elles disaient vouloir la stabilité comme assurance contre les incertitudes. Elles disaient vouloir la paix comme assurance contre le retour à un passé auquel aucun Algérien n’y consentira. Elles voulaient s’assurer que tous les programmes initiés vont connaître la voie de leur achèvement. Elles disaient avoir placé leur confiance en le Président comme assurance pour le respect de la Constitution dans la disposition visant à l’égalité entre tous les citoyens.
Par la formation du gouvernement, le Président a répondu à toutes ces demandes citoyennes. Ainsi, pour la première fois, sept femmes sont entrées au gouvernement. Cela est dans la continuité de la révision partielle de la Constitution opérée en 2008 et qui avait abouti à une augmentation du nombre de femmes élues dans les institutions.
Par le rajeunissement de la composante du gouvernement, le Président a tenu sa promesse et sans doute que ce processus continuera pour satisfaire à un contrat générationnel, une solidarité entre générations.
On peut dire qu’il s’agit d’un gouvernement de technocrates, qui va œuvrer à transcender les clivages idéologiques. Il n’y aura pas de gestion idéologique des affaires de l’Etat. Il s’agit de construire des logements le plus possible en terme de nombre, il s’agit de créer des emplois par l’investissement et la relance de l’économie. Il s’agit de continuer à réunir les conditions d’un succès du programme de mise en place des capacités d’exportation hors hydrocarbures pour que l’économie de marché puisse financer je développement en substitution à la dépense publique et à l’endettement Etatique.
Les ministres sont choisis en fonction des compétences accumulées lors de leurs parcours antérieurs. Nous pouvons dire que le Président a opté pour un gouvernement de terrain.
Il s’agit de développer des politiques de proximité, et même de prendre des décisions sur le terrain même car le président a toujours tenu à ce que il n’y ait pas pratiquement d’écart entre ce qui est décidé et ce qui est réalisé. A la légitimité populaire s’ajoute celle de l’efficacité.