Une Constitution qui se débat dans un contexte de sérénité, d’absence de crise politique démontre qu’il n’y a nullement besoin d’une phase de transition. Ouyahia le dit bien, la révision de la Constitution ne se fait pas dans une situation de crise, un état de guerre comme était caractérisée la situation dans laquelle était élaborée la Constitution de 1995.
A la révision actuelle, le plus large possible du spectre des positions politiques y participe, et ce dans le cadre du rassemblement qui a vu participer 75 partis et personnalités nationales. D’ailleurs, la diversité des interlocuteurs répond à la promesse faite par le président d’être celui qui rassemblera les Algériens. L’important d’abord est le constat que les participants sont représentatifs de l’ensemble des courants politiques conviées à la présidence de la République. Le président l’avait bien dit et a tenu sa promesse.
Il est important de remarquer comme le dit d’ailleurs Ouyahia que les portes de la présidence sont demeurées ouvertes même à ceux qui avaient boycotté la participation à la révision de la Constitution. Leurs propositions trouvent toujours une oreille attentive. Le FFS par exemple s’est montré disponible à la consultation et a d’ailleurs donné la preuve d’une haute conscience.
Pour Ouyahia, le processus de concertation n’en est qu’à son milieu et il demeure toujours possible. Il ne peut l’être car il y a une parfaite convergence du fait que , aussi bien l’opposition que le président veulent Le changement. D’ailleurs, il n’y a pas d’autre issue que celle de consolider l’Etat de droit et la démocratie. C’est un Ouyahia serein et optimiste qui s’est présenté à la conférence de presse.
Les disponibilités de la part du président à recevoir toutes les propositions sont exprimées et ont trouvé les réponses à travers la diversité des interventions des différents participants. Des concepts sont avancés et certains d’entre eux constituent une révolution dans le monde.