L’Algérie est devenue la destination privilégiée des nouveaux chefs d’Etat et présidents dont les pays ont connu des situations d’instabilité. Le dernier chef d’Etat en date à visiter Alger, est le président de la République arabe d’Egypte, Abdelfattah Al Sissi.
Il a réservé sa première sortie officielle à l’Algérie. Auparavant, plusieurs présidents avaient effectué des visites en Algérie et ce fut également leur première sortie officielle. C’est le cas du chef du gouvernement de la Tunisie et du président du Mali qui avaient séjourné en Algérie. Le chef du gouvernement tunisien avait réservé sa première sortie officielle à l’Algérie, après sa désignation suite à la nouvelle Constitution du pays adoptée par le Parlement tunisien en janvier dernier. Il a été reçu par le Président de la République Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Auparavant, plusieurs dirigeants de la Tunisie étaient passés par Alger. Ils étaient venus demander conseil et écouter le Président Bouteflika, selon leurs déclarations. Le président du Mali a également effectué sa première visite en Algérie, juste après son élection à la présidence de la République. L’Algérie est considérée comme un repère et une référence pour le président malien ainsi que pour les autres dirigeants de ce pays. Il en est de même pour les dirigeants libyens.
L’Algérie demeure un passage obligé et incontournable pour les dirigeants libyens qui se sont succédé à la tête du pays depuis la chute d’El Gueddafi. Ces dirigeants viennent à Alger pour demander aide, soutien et conseil de l’Algérie où ils rencontrent les dirigeants du pays pour plus d’éclairage et de lucidité. Aussi, l’Algérie a soutenu le président mauritanien pour sa candidature à la présidence tournante de l’Union africaine. L’Algérie avait joué un rôle déterminant dans l’élection du président mauritanien à la tête de l’instance panafricaine.
Cela dénote du rôle de l’Algérie dans la région et de tout son poids du fait de la lucidité et de la constance de ses positions. Une situation qui n’est pas nouvelle pour l’Algérie qui était par le passé la Mecque des mouvements de libération. Aujourd’hui l’Algérie est restée un repère et une référence en matière de stabilité. Un pays «exportateur de paix», pour reprendre l’expression du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.