C'est parti pour la nouvelle équipe gouvernementale! Mercredi, le Chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika a présidé son premier Conseil des ministres après sa réélection, pour la 4e fois, à la présidence de la République.
Ce premier Conseil des ministres a été en fait un baptême de feu pour les nouveaux membres du gouvernement, et un moment opportun pour les uns et les autres de prendre la mesure de ce qui est attendu d'eux. Autant par les citoyens qui attendent des actions urgentes et concrètes sur le front du développement économique, de leurs attentes sociales, que sur celui de la conduite dans de bonnes conditions de gouvernance des affaires de l'Etat.
Ce Conseil des ministres a été en quelque sorte un moment privilégié pour les nouveaux arrivants de prendre le tempo du rythme de travail que le chef de l'Etat attend d'eux. Les grands sujets de l'heure ont été abordés donc lors de ce Conseil, et le chef de l'Etat a particulièrement donné à ses orientations le poids des urgences du moment.
C'est-à-dire la poursuite des restes à réaliser du programme quinquennal 2010-2014 et la préparation des prochaines échéances, la mise en place du programme électoral du président, en particulier les réformes politiques dont la révision de la Constitution.
Pour autant, ce premier Conseil des ministres, présidé par le président Bouteflika, a été marqué par ses orientations allant dans le sens de l'amélioration des conditions de vie des citoyens, la réponse à leurs attentes, la poursuite des différents programmes économiques dont les projets routiers, l'habitat, les secteurs de l'éducation et les infrastructures de santé pour répondre à une forte demande de soins des citoyens.
Sur un autre plan, ce Conseil des ministres, tenu juste deux jours après la désignation du nouveau gouvernement, témoigne on ne peut mieux de la volonté du président Bouteflika d'accélérer la cadence du rythme du travail gouvernemental, et, autant, accélérer le tempo des réalisations.
Comme pour dire aux Algériens, et particulièrement aux responsables, que le pire ennemi du pays est le temps, et qu'il faut absolument lutter contre tous les gaspillages, y compris le temps.
C'est en quelque sorte, de la part du chef de l'Etat, donner une image grandeur nature du ''temps de travail'' du gouvernement, qui doit être dissocié du temps des Algériens, car les membres du gouvernement sont autant de commis de l'Etat qui doivent servir le pays, son peuple et ses institutions.
Là est le secret de la démarche du président Bouteflika, qui tient plus que jamais à ce que toute son équipe travaille à la même cadence. C'est l'horloge temporelle de l'Etat, qui veut qu'un ministre travaille plus et plus pour être à la hauteur des attentes placées en lui. Ce n'est que de cette manière que l'Algérie pourra relever les défis des dix prochaines années, avec des objectifs lourds comme l'habitat, l'énergie, le développement durable, l'accès à l'eau, l'éducation, la santé pour tous les Algériens.