Le recouvrement de la paix et de la sécurité étant accompli, place à présent au développement et à la relance économique.
Les plans quinquennaux entrant dans le cadre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vont dans le sens de recouvrir, au plus vite, la place de l’Algérie au niveau international, que ce soit aux plans politique ou économique.
Il faut rappeler qu’à son arrivée au Pouvoir, le président de la République s’était engagé devant tous les Algériens à rétablir la paix et la sécurité et combattre le terrorisme.
Après la victoire sur cette bête immonde, le chef de l’Etat a lancé un autre défi plus grandiose et noble, à savoir réconcilier les Algériens entre eux et bannir la culture de la haine et de la violence.
Ce sont là deux préalables pour passer au deuxième stade, celui du développement et de la relance économique. Ainsi et à la faveur du recouvrement de la paix et de la sécurité, un grand pas a été franchi vers le règlement de la crise politique en Algérie en dotant notamment le pays d’institutions élues et pérennes.
Il s’agit d’un socle à même de permettre à l’économie algérienne de se reconstruire et de repartir sur de nouvelles bases.
Il faut avouer que ce défi paraissait irréalisable et impossible à relever après une dizaine d’années de violence et de guerre fratricide ayant failli emporter dans son sillage la République et l’Etat algérien. Cette situation a été aggravée par un isolement imposé au niveau international par certaines capitales occidentales qui abritaient des chefs terroristes algériens ayant revendiqué les attentats spectaculaires et sanglants en Algérie.
La victoire contre le terrorisme avait permis aux autorités du pays à se con sacrer à la relance économique. Les nombreux projets socioéconomiques lancés à travers le territoire national ont davantage boosté le développement économique.
Le programme spécial Sud et Hauts-plateaux et le lancement d’autres projets structurants constituent une nouvelle base pour l’économie algérienne, appelée à se diversifier encore plus.
La réception de projets comme le métro d’Alger et la généralisation du tramway à plusieurs wilayas ainsi que les projets de l’autoroute Est-Ouest, de construction de barrages hydrauliques sans oublier les usines de construction automobile Renault et la Société algérienne pour la fabrication des véhicules Mercedes Benz (SAFAV-MB) contribuent à accélérer l’arrimage de l’Algérie dans le giron des pays émergents.
Kamel Cherif