Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis fin à toutes les rumeurs et autres faux débats qui marquent la saison estivale. En mal d'idées en cette période creuse, certaines parties s'attardent sur des sujets qui ont été tranchés. De ce fait, il s'agit de faux débats initiées pour, semble-t-il, combler un vide créée par les... vacances d'été.
Depuis que le ministère de l'Education nationale a tenu une Conférence nationale (juillet 2015) pour évaluer les réformes initiées dans le secteur en 2003 et se projeter à l'horizon 2030, un faux débat est enclenché au sujet de l'enseignement de la langue arabe.
Plusieurs suggestions allant dans le sens d'améliorer le niveau scientifique de l'enseignement en Algérie ont été faites à l'issue de cette Conférence nationale, entre autres l'introduction de la langue maternelle au cours de l'année du préscolaire, pour accompagner les enfants, qui font leurs premiers pas dans le monde scolaire. Autrement dit, il n'a jamais été question de remettre en cause la langue arabe qui est consacrée par la Constitution comme étant la langue officielle du pays.
Le débat qui s'en est suivi a été dévoyé par des parties à l'affût de tout ce qui peut déstabiliser l'Algérie. En ce sens, les initiateurs de ce faux débat appellent de manière tacite à entamer l'année scolaire par des débrayages. Il s'agit pour eux de faire grève dès la rentrée scolaire pour amener l'actuelle ministre de l'Education nationale à jeter l'éponge ou, à défaut, amener le Premier ministre à limoger la ministre.
Il a fallu l'intervention du Premier ministre Abdelmalek Sellal, jeudi dernier à l'occasion de sa visite de travail à Constantine, pour remettre les pendules à l'heure. «La langue arabe est une référence constitutionnelle, civilisationnelle et culturelle et un principe tranché de manière définitive, au même titre que tamazight qu'il importe de développer et de généraliser dans le cadre de la préservation de l'unité nationale. Ce choix souverain s'inscrit dans le cadre de principes constitutionnels par lesquels l'identité et la personnalité nationales ont été tranchées de manière définitive», a-t-il affirmé. Une déclaration qui doit clouer le bec à tous ceux qui ont fabriqué de toutes pièces ce faux débat.
Le Premier ministre a été amené aussi à démentir les informations faisant état d'une «division» au sein du gouvernement, ce qui semble être saugrenu quand on sait que l'Exécutif concentre tous ses efforts pour se mettre au service du citoyen. Or, pour réussir cette mission, le gouvernement doit faire montre de solidarité et d'homogénéité. Autrement dit, ceux qui colportent ces informations ont tendance à semer le doute au sein de la population, laquelle attend beaucoup du gouvernement qui applique le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Kamel Cherif