
L'Algérie sera au centre des travaux du 25e Sommet des chefs d'état et de gouvernement, qui s'est ouvert hier à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, arrivé samedi à Johannesburg où il représentera le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika à ce Sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) prévu dimanche et lundi, sera un des participants de cette rencontre le plus demandé.
En fait, les efforts de l'Algérie pour ramener la paix et la sécurité au Nord du Mali, son travail pour amener les différentes parties maliennes, y compris le gouvernement à Bamako à oeuvrer pour un véritable dialogue de paix, et le respect des accords d'Alger seront abondamment discutés dans les travées de ce Sommet.
Car le travail de l'Algérie est profondément respecté par les pays africains et largement soutenu par la Commission africaine, qui y voit la marque de fabrique d'un pays écouté, respecté. Comme l'action de l'Algérie envers le peuple libyen frère, en particulier les efforts déployés pour amener les parties au conflit en Libye à entamer un dialogue sincère qui ouvrira la voie vers la réconciliation nationale, l'arrêt des violences et l'entame d'une nouvelle période de paix et de sécurité.
C'est dire que la vision de l'Algérie sur les grands enjeux politiques et économiques dans la région, la lutte et l'éradication du terrorisme, le soutien au développement et la construction d'une nouvelle Afrique, seront au centre des intérêts des différentes délégations participant à ce Sommet.
Accompagné par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, M. Abdelmalek Sellal aura en fait à Johannesburg un agenda chargé.
Car en parallèle aux travaux du Sommet celui du MAEP, il s'agira également pour le Premier ministre de raffermir les liens entre les pays africains, de trouver de nouvelles opportunités de partenartiat économique, et, surtout, de resserrer l'étau, par une coopération plus ferme, contre les groupes armés qui terrorisent les populations africaines, en particulier les groupes terroristes, une menace pour la paix et la sécurité en Afrique.
Pour autant, les aspects économiques ne seront pas en reste de la délégation algérienne, l'Algérie ayant toujours milité pour un coopération Sud-Sud pour éviter le pièges du mercantilisme des échanges commerciaux et économiques mondiaux. Mais, surtout, pour un développement équilibré et mutuellement bénéfique entre pays africains. Un développement synonyme de paix, sécurité, prospérité en Afrique.