Des Casques bleus ghanéens déployés au Soudan du Sud dans le cadre de l'opération de maintien de la paix de l'ONU (Minuss) se sont vus saisir leurs armes par les autorités locales, a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée ghanéenne.
Le porte-parole, M'Bawine Atintande, a dit ignorer combien des 300 soldats ghanéens de la Minuss (mission de l'ONU au Soudan du Sud) sont concernés par cette saisie.Le vice-ministre ghanéen de la Défense doit se rendre au Soudan du Sud vendredi avec une délégation pour négocier la récupération du matériel saisi.
«Certains parmi (les soldats) ont des armes, mais il y a eu quelques petits problèmes techniques», a déclaré M. Atintande. «C'est pourquoi la délégation se rend sur place, pour qu'on sache ce qui se passe exactement».«Certains (Casques bleus) postés dans certaines zones n'ont même pas d'équipement, parce qu'il n'est pas arrivé jusqu'à eux», a-t-il ajouté.
Le Ghana a déployé des Casques bleus au Soudan du Sud en janvier, peu après le début des combats entre les forces gouvernementales du président Salva Kiir et les rebelles loyaux à l'ancien vice-président Riek Machar.
Les soldats ghanéens ont été redéployés depuis la Côte d'Ivoire, où ils se trouvaient dans le cadre d'une autre mission des Nations Unies. Ils vont être rejoints par 550 militaires supplémentaires, selon la présidence ghanéenne.