Les participants aux travaux d'un séminaire national consacré à l'exclusion et la marginalisation sociale, ses conséquences et son impact, ont été unanimes à souligner à El Tarf «la nécessité de redynamiser les mécanismes de la démocratie participative comme moyen pour lutter contre toute forme d’exclusion».
Les universitaires, sociologues notamment, conviés à ce séminaire ont indiqué, mercredi soir, que la redynamisation de la démocratie participative contribuera également à «la consécration du principe de l'égalité des chances entre les citoyens et révélera la richesse nationale dans la ressource humaine». Ils ont, dans ce contexte, plaidé pour des villes, des quartiers, des associations et des assemblées élues qui intègrent dans leurs actions et dans leurs décisions «une approche tenant compte du bien-être et de l’épanouissement des jeunes, des enfants et des familles».
Organisée par le département des sciences sociales de l'Université «Chadli Bendjedid» d'El Tarf, cette rencontre scientifique vise, selon le président du séminaire M. Lyes Chorfa, maître de conférence, à ouvrir un espace approprié pour débattre de cette problématique en tentant «de décortiquer les phénomènes de la marginalisation sociale et l’exclusion du point de vue sociologique et définir ses répercussions et son impact».
Une série d'autres thèmes, dont les formes d'exclusion et marginalisation sociales, le rapport entre l'exclusion et le terrorisme et la violence en tant qu'impact sur l'exclusion sociale, a été débattue par les participants à ce séminaire.