Selon le président du Club économique algérien, Abdelkader Semari Plaidoyer pour la mise en place d’un cadre juridique de la finance islamique

Publié par DKnews le 03-10-2017, 18h33 | 116

Des économistes et des experts ont plaidé lundi à Blida en faveur de la mise en place d’un cadre juridique de la finance islamique, qui contribuera «à sortir le pays de la crise économique qu'il vit actuellement».

«Le gouvernement est appelé à mettre en place ce cadre juridique afin de pourvoir l’appliquer dans les meilleurs délais», a déclaré le président du Club économique algérien, Abdelkader Semari, lors de son intervention au Forum économique sur la finance islamique et son impact sur l’économie nationale, organisé par l’association des journalistes et correspondants de presse de Blida.

Il a expliqué que «la proposition de la mise en place de ce système de financement déjà adopté par de nombreux pays européens, permettra à l’Algérie de mieux gérer la crise», mettant «l'expérience des 140 experts membres du Club à la disposition des autorités compétentes pour tracer les mécanismes d’une sortie de crise».

«La réussite du projet de mise en place de la finance islamique repose sur la mise en place d’un cadre organisationnel et la prise de décisions fermes de la part de l’Etat qui obligerait les banques à appliquer ce système de financement», a observé M. Semari.

Dans le même sillage, un membre du Haut conseil islamique et expert économique, Mohamed Djelab, a dévoilé que cette institution avait présenté au gouvernement un projet sur le système monétique islamique qui ne se limite pas aux banques mais aborde d’autres produits, dont les assurances, la zakat et le code du commerce.

Ce projet aborde également le cas des banques islamiques qui peuvent agir en terme de crédit en toute sérénité vue que la loi actuel n’interdit pas ce genre d’opérations financières, a-t-il ajouté.
Présent à cette rencontre, le Directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Ben Mouhoub, a indiqué que la situation économique actuelle demande l’engagement de réflexion sur d’autres systèmes de financement de l’économie nationale, dont la Finance islamique, qui peut représenter une solution pour verser dans le système formel la manne financière du marché parallèle.