Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi a appelé lundi à Guelma à poursuivre les recherches et études scientifiques sur les divers monuments et sites naturels et archéologiques.
Ces études permettent de déterminer les besoins en termes de restauration et aménagement ainsi que de mettre au jour certains aspects méconnus susceptibles de servir à la valorisation touristique de ces sites, a soutenu le ministre dans une déclaration de presse à la maison de la culture Abdelmadjid Chafaï au terme de sa visite de travail.
Des responsables seront affectés aux sites revêtant une grande importance à l’instar de la ville de Thibilis (dans la commune de Sellaoua Announa) qui renferme des vestiges des civilisations libyque, romaine et byzantine, a affirméM. Mihoubi.
Le ministre a salué l’initiative de groupe de jeunes de créer une association ayant pour objectif de protéger la grotte de Ghar Djemaâ sur le mont Taya dans la commune de Bouhamdane. Il a estimé que cette grotte qui renferme d’anciennes écritures, des stalagmites et des stalactites a besoin d’être protégée et valorisée. M. Mihoubi a réaffirmé la prochaine réactivation de la convention signée en 2015 entre les départements de la culture et du tourisme en vue de l’élaboration d’une feuille de route pour mieux exploiter les sites historiques, naturels et archéologiques dans la promotion du tourisme en Algérie.
Le ministre de la Culture qui a entamé dimanche sa visite dans la wilaya s’est notamment rendu sur le site de la cascade de Hammam Debagh où il a reçu des explications sur l’opération programmée de réaménagement des espaces entourant la cascade.
Il s’est également rendu au théâtre romain et jardin archéologique dans la ville de Guelma. M. Mihoubi a donné dimanche dans la soirée à l’université 8 mai 1945 une conférence sur le savoir et son importance pour le développement culturel, social et économique.Le Festival national de la musique et la chanson citadines, un rendez-vous culturel et artistique important
Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi a affirmé dans la nuit du lundi au mardi à Annaba, que le Festival national de la musique et la chanson citadines est consacré comme un rendez-vous culturel et artistique important. Le Festival national de la musique et la chanson citadines s’inscrit dans le cadre des objectifs visant la préservation du riche et diversifié patrimoine artistique dont recèle l’Algérie a précisé le ministre en marge de la cérémonie de clôture de ce Festival, tenue au théâtre régional Azzedine Medjoubi.
Il a, dans ce sens, rappelé que la dernière révision constitutionnelle a consacré la culture en Algérie, la considérant un droit fondamental pour les citoyens, à l’instar du droit à la santé ou à l'éducation, soutenant que cette consécration exige la promotion de l’acte culturel à travers une production qualitative devant constituer «la valeur ajoutée» attendue dans la promotion de la société.
M. Mihoubi a salué la percée du Festival national de la musique et la chanson citadines d’Annaba, qui a su, a-t-il poursuivi, fidéliser à travers ses onze éditions un public nombreux avide des rendez-vous culturels prestigieux. La soirée de clôture de la 11ème édition du Festival national de la musique et chanson citadines a été marquée par une interprétation distinguée du nouba du malouf annabi, avec l’artiste de la Coquette Yacine Achouri.
La première partie de cette soirée a été assurée par des madihs authentiques de la ville d’Annaba, suivis d’un cocktail de chansons malouf, «Ouahd Leghzal Rit Lyoum» et «Ras Al Hamra» notamment. La vedette de la chanson soufie Abdallah Menai, l’invité d’honneur de cette édition, a pris le relais et a subjugué avec un bouquet de ses plus belles chansons, «Beniyet Al Arjoun» et «Jari Ya Hamouda» entre autres.
La soirée a été l’occasion pour rendre hommage à artistes 'accordéonistes de la ville d’Annaba, Ai Behayri et Ali Boussakaya. La 11ème édition du Festival national de la musique et chanson citadines organisée du 14 au 20 juin en cours a vu la participation de 40 artistes de la chanson malouf, chaâbi et hawzi, venus de 8 wilayas.