La démocratie participative n’est pas un concept nouveau dans la société algérienne La démocratie participative «n’est pas un concept nouveau dans la société algérienne», a considéré samedi à Sétif, le président de l’association Adwaa Rights pour

Publié par DK News le 14-02-2016, 17h47 | 42

La démocratie participative n’est pas un concept nouveau dans la société algérienne
La démocratie participative «n’est pas un concept nouveau dans la société algérienne», a considéré samedi à Sétif, le président de l’association Adwaa Rights pour la démocratie et les droits de l’homme, Noureddine Benbraham.

«L’Algérie a connu, depuis des temps immémoriaux, différents modes d’organisation de la société civile, comme le Arch et Tadjmaât, bien antérieurs à l’occupation française», a souligné M. Benbraham au cours d’une conférence sur «la démocratie participative et les défis du développement local».

Il a rappelé que ces anciens modes de gestion des affaires publiques «régulaient le rythme de vie socioéconomique, comme le mariage, le divorce, la solidarité, l’entraide et la zakat dans les communautés locales».

Initiée conjointement par l’association Rassemblement de la jeunesse algérienne (RAJA) et la commune de Sétif, la rencontre, précédée d’une manifestation similaire tenue dans la commune des Eucalyptus à Alger, s’inscrit dans le cadre du projet de promotion de la gouvernance participative, a indiqué le président de RAJA, Nabil Yahiaoui.

La rencontre qui a réuni des universitaires, des parlementaires et des élus locaux, a donné lieu à la présentation de plusieurs communications sur la notion et les formes de la démocratie participative, et sur le rôle de la société civile dans la gestion des affaires locales.