El Qods occupée : nouvelles incursions israéliennes dans d'Al Aqsa, sept fidèles arrêtés

Publié par DK News le 14-09-2015, 23h55 | 70

Les forces d'occupation israéliennes ont poursuivi leurs incursions pour la deuxième journée consécutive dans la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville d'El Qods, arrêtant au moins sept fidèles, ont rapporté des médias.

Au moins sept fidèles ont été arrêtés violemment par des éléments relevant des unités spéciales israéliennes qui ont fait usage de grenades lacrymogène et des balles en caoutchouc, causant des blessures à une personne agée transportée par la suite à l'hôpital, selon des médias.

La veille, de violents affrontements avaient eu lieu sur ce site sacré ultra-sensible.

Les forces d'occupation israéliennes ont expulsé, pour la première fois, la garde jordanienne positionnée sur l'esplanade des Mosquées et arrêté le directeur de la mosquée, lors de leur attaque contre ce troisième lieu saint de l'islam. Cette nouvelle escalade a été condamné par nombre de pays dont la Jordanie et l'Egypte et par le président Mahmoud Abbas appelant «le monde arabe et musulman, ainsi que la communauté internationale à s'atteler immédiatement à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses tentatives perpétuelles de judaïser la mosquée Al-Aqsa» Le Parlement arabe a également dénoncé une «politique terroriste» d'Israël contre la mosquée Al Aqsa.

 

Le Parlement arabe dénonce la «politique terroriste» d'Israël contre la mosquée Al Aqsa

Le président du Parlement arabe, Ahmed Al Jarouane a appelé Israël à cesser sa «politique terroriste» menée contre la mosquée Al Aqsa et les musulmans qui s'y rendent.

Al Jarouane a exhorté également, dans un communiqué publié dimanche, les Etats à contrer les tentatives et agissements israéliens à l'encontre des lieux sacrés musulmans et chrétiens au sein d'Al Qods occupée.

Il a condamné l'envahissement des forces d'occupation israéliennes de l'esplanade d'Al Aqsa et l'agression des fidèles, exprimant le «rejet catégorique» du monde arabe de ces pratiques «provocatrices et contraires au droit international et humanitaire».