Centre de prévention et de lutte contre la cybercriminalité : 87 affaires traitées au niveau national jusqu' à mai 2015

Publié par DK News le 26-05-2015, 19h27 | 202

Quatre vingt-sept affaires (87) liées à la cybercriminalité ont été traitées, jusqu'à mai 2015, au niveau national, a indiqué mardi à Alger le capitaine Deramchia Farid, enquêteur au centre de prévention et de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie nationale. La hausse du volume des affaires liées à la cybercriminalité, notamment celles liées au chantage exercé sur les jeunes filles concernant la publication de leurs photos sur le net, dénote la prise de conscience des citoyens qui n'ont désormais plus peur de déposer plainte au niveau des services de sécurité.

Quand un mineur fait l'objet de chantage via internet, il doit être accompagné de son tuteur pour déposer plainte, a-t-il ajouté précisant que «le projet de loi qui sera présenté au Parlement prévoit des mesures spéciales dispensant le père d'assister aux audiences lors de l'enquête liée à son enfant (dans des affaires sensibles) en le remplaçant par un délégué relevant du service de l'action sociale».

Apres l'adoption de ce projet de loi, le mineur sera en mesure de déposer plainte «sans aviser son tuteur» ce qui encouragera cette catégorie de jeunes à déposer plainte sans avoir peur du scandale, selon le capitaine Deramchia. Il a souligné par ailleurs que ses services avaient mis un terme récemment à une activité criminelle perpétrée par une bande spécialisée dans la photographie de femmes et de jeunes filles dans les salles des fêtes à Béjaia.

M. Deramchia a précisé dans ce cadre que cette bande utilisait des jeunes filles qui se faufilaient dans les salles des fêtes pour photographier les femmes et les jeunes filles afin d'exercer sur elles un chantage en les menaçant de publier leurs photos sur les sites sociaux. Concernant les crimes électroniques liés à l'exploitation des enfants, l'enquête à révélée l'existence «d'échange de photos pédopornographiques».


Sûreté de wilaya d’Alger: 38 affaires traitées récemment à Baraki et Sidi M'hamed

Les services de sûreté de Baraki et de Sidi M'hamed (wilaya d'Alger) ont traité récemment 38 affaires liées à la consommation et la détention de drogues et de comprimés de psychotropes, ainsi qu'au port d'armes blanches, a indiqué mardi la sûreté de la wilaya d'Alger. Les services de sûreté de la circonscription administrative de Baraki ont traité la semaine dernière 8 affaires liées à la détention de drogues et de comprimés psychotropes ayant permis le placement de 4 individus en détention préventive, a ajouté la même source.

4 individus ont été placés en détention préventive après le traitement de 5 autres affaires liées au port d'armes prohibées et d'armes blanches par les mêmes services durant la période considérée, selon la même source. Les services de sûreté de la circonscription administrative de Sidi M'hamed ont traité 21 affaires liées à la détention et à la consommation de drogues et de comprimés psychotropes ayant permis le placement de 10 individus en détention préventive, selon la sûreté de la wilaya d'Alger. Les mêmes services ont traité 7 autres affaires inhérentes au port d'armes blanches prohibées et placé les 7 individus qui y sont impliqués en détention préventive, conclut la même source.


Addiction: Environ 33% des jeunes Algérois sont accros à l'Internet

Environ 33% d'enfants et d'adolescents algérois souffrent d'addiction à l'Internet, indique une enquête présentée mardi à Alger par une équipe de psychologues de l'Etablissement de santé et de proximité de Bouzaréah (EPSP).

L'enquête, réalisée en deux mois dans six communes de la wilaya d'Alger sur un échantillon de 14.822 enfants et adolescents âgés entre 8 et 22 ans, a révélé que sur 82% des utilisateurs de l'Internet, 33% en sont dépendants, selon la principale auteur de cette enquête, Dr. Nora Kechairi de l'EPSP Bouzaréah.

Cette enquête révèle que la dépendance des jeunes algérois (issus d'établissements primaires, moyens et secondaires) à l'Internet devient ''un véritable fléau  causant des dépressions et même des comportements violents avec une perte totale de contrôle de soi chez les jeunes''. «C'est véritablement une nouvelle forme de toxicomanie, mais sans drogue. Le sujet devient irritable, associable et violent si on lui retire cet outil», a-t-elle souligné.

Cette enquête annoncée lors d'une journée scientifique sur «L'addiction à l'internet chez les enfants et les adolescents» organisée par la direction de la santé de la wilaya d'Alger, a mis le point sur la gravité de ce phénomène qui touche un grand nombre de nos jeunes qui deviennent «accros» à l'Internet.

Les psychiatres et les psychologues, qui ont participé à cette journée d'étude ont insisté sur le rôle crucial que peuvent jouer les parents et la famille pour éviter à leur enfants de tomber dans le piège de la dépendance à l'Internet. D'autant que ''le plus grand nombre d'usagers à l'Internet l'utilisent à partir de leur domicile'', explique cette enquête.