Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran a bénéficié d'un projet de restructuration de cinq services dans le cadre d'un projet médical, lancé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a-t-on appris mercredi du directeur général de cet établissement.
La première phase de ce projet médical est la création de services qui manquaient et freinaient la dynamique de cet établissement hospitalier à vocation régionale, dont celui de chirurgie vasculaire avec à la clef la création de trois unités (hospitalisation, diagnostic et consultation), a indiqué Benali Bouhadjar, lors d’un point de presse organisé au siège du CHUO.
Le service de la chirurgie vasculaire, en stand by depuis l’ouverture de l’EHU «1er Novembre» d’Oran, sera opérationnel dans «un mois au plus tard», a assuré le même responsable.Le deuxième service concerné par ce projet médical est celui de la médecine nucléaire, qui sera étoffé de deux unités d’exploration scintigraphique et biologique, a-t-il indiqué, rappelant que ce service, fermé depuis 15 ans, souffrait de manque de structures et d’équipements.
Pour sa mise en service, un avis d’appel sera lancé prochainement pour le recrutement de personnels et sa dotation en équipements, a-t-il ajouté.Le projet fait état également de la restructuration du service maternité d’une capacité de 24 lits, domicilié à l’actuelle maternité, a encore signalé M. Bouhadjar qui a annoncé la création d’un service spécial «nouveau-nés» (néonatologie) pour permettre son développement et renforcer la formation des pédiatres.
Il est prévu, au niveau de cette maternité, la création d’une unité des prématurés et soins intensifs, a-t-il ajouté.Selon le Directeur général du CHUO, ce projet médical prévoit l’introduction d’une nouvelle technique pour améliorer la qualité des soins au niveau du service de biologie moléculaire, qui sera installé au pôle biologique de cet hôpital et qui concerne toutes les pathologies telles que la tuberculose.
Le service de la greffe rénale, à l’arrêt depuis 2009, sera doté d’une unité d’immunologie, a-t-il annoncé, soulignant que le terrain a été préparé et un contact a eu lieu avec un immunologue qui sera installé dans les prochains jours.
Il a été décidé, par ailleurs, la restructuration de deux autres services de réanimation en officialisant le centre antidouleur, lancé il y a près de 6 mois, a-t-il encore fait savoir.