Algérie-UE: 120 actions de formation au profit de travailleurs de l’administration pénitentiaire

Publié par DK News le 25-11-2014, 19h19 | 26

Le contrat de formation de travailleurs  de l’administration pénitentiaire, signé par l’Algérie et l’Union européenne  (UE), a été couronné, de septembre 2012 à juin 2014, par l’organisation de 120  actions de formation et 20 voyages d’études en Europe, a-t-on appris, mardi  à Ain Temouchent, du directeur du projet au ministère de la Justice.  

Doté d'une enveloppe dépassant quatre millions d’Euros, ce contrat a  profité à plusieurs catégories de personnels de centres de rééducation et de  secteurs en relation avec l’administration pénitentiaire, grâce à l’équipe d’assistance  à la formation (EAF) mise en place le 3 juin 2012, a indiqué Tiabi Slimane en  marge de journées de formation de cadres de centres de rééducation de 14 wilayas  du pays.

Les thèmes de formation débattus dans ce cadre ont traité, entre autres,  de la gestion de l’administration pénitentiaire et des services concernés par  la réinsertion sociale des reclus, a-t-il ajouté.

Dans le prolongement de ce projet de programme d’appui à la réforme  du système pénitentiaire, le ministère de la Justice a lancé, en mars 2014,  la préparation de formations spécifiques dont celle d’Ain Temouchent, qui sont  encadrées par des formateurs bénéficiaires du contrat passé avec l’UE, a fait  savoir le directeur du projet.

Les sujets choisis portent, respectivement, sur "l’intervention en temps  de crise", "le plan individuel de réinsertion", "l’éthique et déontologie médicale  en milieu carcéral" et "l’accueil dans les établissements pénitentiaires". Ces thèmes ont déjà fait l’objet de six sessions de formation à Alger,  Sétif, Tebessa, a-t-il signalé, indiquant que la rencontre d’Ain Temouchent  aborde "l’intervention en temps de crise".

Abrité jusqu’à jeudi par le complexe touristique, ancienne base de vie  de Terga, cette rencontre a bénéficié à 50 travailleurs entre adjoints directeurs  et chefs de services de centres de rééducation. Il s’agit de préparer les personnels  de ces centres à la gestion de crises éventuelles, naturelles et comportementales.

Chaque centre doit avoir son plan ORSEC relatif à l’organisation des  secours où tout travailleur est astreint à une mission bien définie, a-t-on  souligné.