Oran: Allègement des formalités de transit de produits d’importation destinés à la revente

Publié par DKNEWS le 25-11-2014, 19h11 | 41

L'allégement des procédures et des formalités liées  au transit des produits d’importation destinés à la revente, décidé récemment  par le ministère du Commerce, est entré en application, a affirmé, mardi à Oran,  le directeur régional du commerce.  

Il s’agit principalement de l’étiquetage en langue arabe des produits  importés destinés à la revente en l’état, a indiqué M. Abderrahmane Benhazil  en margé d'une rencontre avec les directeurs du secteur de la région d'Oran.  

Il a souligné à l'APS que ce nouveau dispositif a été pris par le ministère  du Commerce pour épargner au Trésor public un nombre de préjudices, causés notamment  par les surestaries et les surcoûts générés par le stockage des produits importés  en zone sous-douane.  

"Désormais, les importateurs qui réalisaient les opérations d’étiquetage  de leur produits à l’étranger à coup de devises sont autorisés à le faire sur  le sol national", a déclaré le même responsable.  Le coût moyen d’une opération d’étiquetage est estimé à plus de 9.000  euros, selon un cadre de la direction régional du commerce d’Oran.  

Des inspecteurs relevant de la direction régionale du commerce d’Oran  ont été dépêchés récemment au niveau des frontières pour s’assurer de la mise  en £uvre de ce dispositif, a-t-on assuré de même source.  

La direction régionale du commerce d’Oran, regroupant les wilayas d’Oran,  Aïn Témouchent, Mostaganem, Sidi Bel-Abbes et Tlemcen, dénombre près de 4.800  opérateurs du commerce extérieur (importateurs et exportateurs) dont 3.000 pour  la seule wilaya d’Oran, a-t-on signalé. 

Au troisième trimestre de l’année en cours, 640 tonnes de marchandises  de produits industriels et alimentaires en provenance de l’étranger d’une valeur  de 130 millions DA ont été refusées d’admission au niveau des ports d’Oran,  de Mostaganem, de Ghazaouet et des ports secs.

Ces marchandises ont été refoulées  en majorité pour non-conformité à la réglementation liée somme toute au défaut  d’étiquetage en langue arabe, a-t-on rappelé.