Bab Ezzouar : Il tue son frère !

Publié par A.Ferrag le 16-01-2014, 21h05 | 58
Il tue son frère !

Voici une affaire troublante traitée par le tribunal criminel d’Alger et dont les faits remontent au 29 décembre 2012.

L’accusé, 32 ans, sans profession et repris de justice, a assassiné froidement son frère.
L’affaire est traduite devant la justice, une année plus tard.
Rabah, habite le quartier de Bab Ezzouar. Il n’arrête pas de demander et de redemander de l’argent à son frère Salim, enseignant âgé de 30 ans, qui refusa catégoriquement, cet emprunt qu’il préfère utiliser plutôt que le savoir destiné à l’achat de drogue.

Rabah ne l’entend malheureusement pas de cette oreille, aveuglé par la rage, s’empare d’un couteau et frappe son frère au niveau du cœur. D’un coup de couteau au cœur, il avait mis fin aux jours de son frère. Rabah sera vite arrêté.

Auditionné et pressé de questions, il avoue être le responsable du crime erreconnaît avec regret son forfait.
Le jour du procès, en ce mois de janvier 2014,  le président ne manquera pas de rappeler le passé de Rabah, qui avait un cassier judiciaire bien chargé, et la gravité de son geste.

Le coupable reconnaît les faits retenus contre lui en déclarant : «Je regrette beaucoup mon geste, je ne savais pas ce que je faisais, je ne voulais pas le tuer, monsieur le président».
 Les faits son clairs, le représentant du ministère public met en exergue la gravité des faits et requiert la peine maximale.

L’avocat du prévenu rejette la préméditation, insistant sur le fait que son client n’avait a aucun moment l’intention réelle de tuer son frère, la mort de la victime est un accident et non un acte prémédité. La preuve il ne lui a donné qu’un seul coup qui lui a été malheureusement fatal, a t-il signalé, il fera valoir en conséquence les circonstances atténuantes pour son client.
Après une heure de délibérations le jury rend son verdict : et en vertu des articles 254, 255, 256 et 260 du code pénal, l’accusé déclaré coupable est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.