Sécurité aux frontières : L’ANP veille au grain

Publié par DK News le 06-10-2014, 20h17 | 54

Nous n’en sommes pas encore à une défense commune, mais à l’adoption d’une démarche de défense commune.

Celle-ci a quand même permis de prendre l’«exacte mesure des problèmes », l’intelligence des situations pour une décision rapide et éclairée. Point n’est besoin que des armées franchissent des frontières, il est plus utile de combattre les groupes terroristes chez soi, chaque armée sur son propre territoire,  et d’exercer une forte vigilance aux frontières.

La coopération en matière de renseignement est une obligation en ce sens où son traitement et son échange permettent l’appréciation et la prévision pour une bonne prévention. Au cœur de la politique de puissance et des ambitions pour son pays, le président place bien sur la défense et la diplomatie aux premières priorités.

Des avancées en cohérence, non pas pour satisfaire des visions d’expansion ou d’hégémonie, mais plutôt pour répondre aux exigences de la protection du territoire, des populations, et bien évidemment de la sécurité nationale.

Quand on dit sécurité nationale, on sous-entend protection des frontières, et inévitablement contribution à la sécurité régionale. Là encore, la sécurité régionale implique la politique de voisinage. C’est toute une architecture de sécurité régionale.

C’est la conformation au droit international. C’est la disponibilité à s’y conformer compte tenu de la volonté politique exprimée. Ainsi, la politique algérienne de   déploiement de son armée sur ses frontières a répondu à une logique d’efficacité globale, à savoir lutter autant contre le terrorisme que la contre bande avec laquelle il entre dans une situation de prestations mutuelles de services.

La pertinence de ce choix s’est traduit à la fois par l’arrestation (la capture) de vingt étrangers (12 Soudanais et 8 Tchadiens) criminels à la frontière avec la frontière algéro-nigérienne et pratiquant dans la contre- bande ainsi que la  mise en échec d’une tentative de contrebande dans la zone de Timiaouine  lors d’une embuscade tendue à 4h00 dans le secteur militare opérationnel de Bordj Badji Mokhtar.

L’Algérie a pris en compte la diversification des menaces, ce qui s’avère une nécessité quand la conviction est enracinée que nous avons un voisinage qui risque de frôler le chaos dans le contexte nouveau international où toutes les menaces sont trans frontières et se donnent les moyens de leur exécution.

L’Algérie n’a jamais tourné le dos  à ses engagements, ni aux exigences de la sécurité collective, ou régionale pour être plus précis.