Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a souligné, dimanche à Alger, que la mise en œuvre du premier Plan stratégique national contre l'hépatite virale (2023-2026) permettra d'éradiquer cette maladie à partir de l'arrêt de sa transmission de la mère à l'enfant.
Dans une allocution prononcée à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre l'hépatite virale, célébrée le 28 juillet de chaque année, le ministre a souligné que "la mise en œuvre du premier plan stratégique national contre l'hépatite (2023-2026) permettra à l'Algérie de progresser et d'éradiquer l'hépatite virale B et C, étant un problème de santé publique, en éliminant la transmission de la mère à l'enfant".
Il a affirmé que l'Algérie avait mobilisé "tous les moyens matériels et humains pour faire face à ce type de maladies".
Le ministre a fait savoir que ce plan était axé sur "la prévention" à travers "l'intensification des mesures à l'instar de la vaccination contre l'hépatite virale B, désormais obligatoire dans le calendrier des enfants depuis 2023, et de l'introduction de la vaccination contre l'hépatite B au profit des étudiants et des professionnels de la santé, ainsi que la promotion du dépistage de l'hépatite virale B et C dans les centres de diagnostic".
"Le plan est aussi axé sur le traitement, les soins et le soutien, ce qui a impacté positivement le développement des guides de prise en charge thérapeutique, la décentralisation de la prise en charge de l'hépatite virale B et C, et le développement de l'éducation thérapeutique des patients grâce à la participation active de la société civile", a-t-il poursuivi.
De son côté, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, Nouhou Amadou, a salué "les efforts consentis par l'Algérie visant à faire de l'accès aux outils de dépistage et de traitement une réalité palpable".