Plusieurs colons sionistes ont pris d'assaut mercredi l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa, dans la ville occupée d'El-Qods, sous la protection de la police d'occupation sioniste, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa.
Les colons se sont introduits par groupes successifs dans l'enceinte de la mosquée et effectué des rituels talmudiques dans ses cours, précise Wafa.
De son côté, la police de l'occupant sioniste a transformé la vieille ville d'El-Qods en caserne militaire et déployé des centaines d'éléments à courte distance, notamment devant les portes de la mosquée sainte.
Les forces d'occupation ont également renforcé leurs procédures militaires dans la vielle ville d'El-Qods et de la mosquée d'Al-Aqsa tout en imposant des restrictions à l'entrée des fidèles Palestiniens.
Troisième lieu saint de l'Islam, la mosquée d'Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et agents de la police sionistes.
Ces actes visent à judaïser la ville d'El-Qods, imposer une nouvelle réalité et changer l'identité cultuelle de la ville sainte.
Le ciblage des médias palestiniens par l'armée sioniste, une politique systématique (Responsable)
Le superviseur général des médias officiels en Palestine, Ahmed Assaf, a affirmé mardi que le ciblage des médias palestiniens par l'armée d'occupation sioniste était une politique "systématique", a rapporté l'agence de presse Wafa.
Recevant mardi au siège de l'Autorité de radiodiffusion publique à Ramallah, le consul général de France en Palestine, Nicolas Cassianides, M. Assaf a indiqué que "malgré les obstacles auxquels les médias palestiniens officiels sont confrontés, en raison des agissements de l'armée sioniste, ces derniers suivent le rythme du développement des nouveaux médias".
"Nos médias officiels ont en effet lancé des dizaines de plateformes diffusant dans sept langues étrangères, dont le français, afin de porter le message du peuple palestinien dans le monde", s'est félicité M.Assaf.
Le superviseur général des médias officiels a discuté également avec le consul de France de l'importance du partenariat et du développement de perspectives de coopération médiatique entre les deux pays.
Pour sa part, le consul français a exprimé sa solidarité avec les journalistes palestiniens, réitérant son intérêt à signer des accords qui reflètent la coopération médiatique entre les deux parties.
Selon le Syndicat des journalistes palestiniens, plus de 500 violations contre les journalistes palestiniens ont été commises par les forces d'occupation sioniste, depuis le début de l'année 2024.
S'exprimant lors d'un sit-in hebdomadaire tenu dans le centre culturel d'Al-Bireh, en soutien aux détenus palestiniens dans les prisons de l'occupation, le président du comité des libertés du syndicat des journalistes, Mohammed Al-Laham, a fait état de 44 journalistes tombés en martyrs au cours du premier semestre de l'année 2024.
Human Rights Watch appelle l'UE à "condamner sans équivoque" les crimes de guerre à Ghaza
L'ONG Human Rights Watch a appelé l'UE et ses Etats membres à "condamner sans équivoque et publiquement" les crimes de guerre commis par l'entité sioniste, ainsi que les autres violations du droit international humanitaire (DIH) à Ghaza et en Cisjordanie, et à exhorter cette entité à "cesser de bloquer" l'acheminement de l'aide humanitaire vers l'enclave palestinienne.
Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, au Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell et aux ministres des Affaires étrangères des Etats membres, l'organisation a invité l'UE à agir pour que l'entité sioniste "mette fin à toutes les attaques illégales contre les civils et les infrastructures à caractère civil, du personnel et des locaux humanitaires, des journalistes, des hôpitaux, des écoles et d'autres catégories protégées par le DIH".
Dans cette lettre datée de mardi, l'ONG exige de l'entité sioniste de "mettre fin à tout abus, y compris la torture et autres traitements inhumains et dégradants, contre les détenus palestiniens", d' "accorder immédiatement au CICR et aux organismes humanitaires et de défense des droits de l'homme de l'ONU un accès sans restriction à tous les lieux de détention et garantir que les droits de tous les détenus soient pleinement respectés".
Dénonçant l'utilisation de la faim comme arme de guerre par l'entité sioniste, l'organisation de défense des droits de l'homme appelle cette entité à "cesser de bloquer l'acheminement de l'aide humanitaire vitale à l'intérieur et dans toute la bande de Ghaza" et à "ouvrir d'urgence des points de passage terrestres supplémentaires, conformément aux décisions de la Cour international de justice (CIJ) et aux obligations du DIH en tant que puissance occupante".
Parallèlement, l'ONG a plaidé pour la suspension des transferts d'armes et une révision de l'accord d'association UE- (entité sioniste) en vue, éventuellement, de le suspendre en tout ou en partie, pour faire pression de manière significative sur l'entité sioniste pour qu'elle mette un terme à ses crimes et respecter ses obligations en matière de DIH et de droits de l'homme.
Elle a plaidé, en outre, pour le renforcement du soutien politique et financier à l'UNRWA, au CICR et aux autres acteurs humanitaires qui continuent de fournir une aide vitale dans tout Ghaza et dans la région, "souvent au péril de leur vie".
L'ONG a appelé, par ailleurs, l'UE à exprimer "sans équivoque" son soutien au rôle de la Cour pénale internationale (CPI) dans le cas de la Palestine et indiquer clairement que les Etats membres de l'UE respecteront les décisions de la Cour, notamment en remplissant leurs obligations d'arrestation des personnes recherchées par la CPI.
"Nous encourageons, une fois de plus, chaque Etat membre de l'UE à ne pas se cacher derrière un consensus et à soutenir les acteurs humanitaires", a conclu l'ONG.