Palestine Bande de Ghaza : Les informations faisant état de fosses communes sont inquiétantes (Département d'état US)

Publié par DK NEWS le 24-04-2024, 14h24 | 5

Le Département d'Etat américain a déclaré mardi que les informations faisant état de fosses communes découvertes à Ghaza sont inquiétantes, rapporte l'agence Wafa. 

Les équipes d'ambulance et de secours continuent de dégager les corps des martyrs d'une fosse commune dans le complexe médical Nasser, dans la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, après le retrait des forces d'occupation sionistes, ajoute l'agence palestinienne.

Au cours de leur travail de trois jours, les équipes ont pu récupérer les corps d'au moins 310 martyrs de différents groupes et âges, assassinés par l'armée sioniste lors de l'attaque du complexe, et les ont enterrés dans des fosses communes à l'intérieur.

La presse a confirmé, selon Wafa, que la plupart des martyrs ont été enterrées dans des charniers, notamment des femmes et des enfants, les forces d'occupation sionistes ayant délibérément détruit des dizaines de corps au bulldozer et les ont enterrés avant de se retirer de toute la zone de la bande de Ghaza.

Les mêmes sources ont indiqué qu'il y avait des centaines de personnes portées disparues lors du massacre de Khan Younes et la disparition d'environ 2 000 citoyens après le retrait des forces d'occupation sionistes de plusieurs zones de la bande de Ghaza.   

                       Vive colère dans les campus américains après des arrestations de manifestants dénonçant les crimes sionistes à Ghaza 

La colère est restée vive mardi chez de nombreux étudiants américains après que des appels de dirigeants d'universités à la police ont mené à des arrestations massives de manifestants soutenant les Palestiniens et dénonçant le génocide mené par l'armée sioniste en cours dans la bande de Ghaza.

Dans la nuit de lundi à mardi, 120 personnes ont été interpellées devant des locaux de la prestigieuse Université de New York (NYU), selon un bilan revu à la baisse de la police. Ces personnes ont été relâchées, a affirmé un porte-parole de la NYPD, la police new-yorkaise. Mais le vif débat, et l'ire des étudiants, sont loin de retomber.

"L'administration de mon université, mes élus au Congrès et même le président se comportent comme s'ils étaient des porte-paroles du sionisme. Ils nous réduisent au silence, nous suspendent", a dénoncé devant la presse, Sarah Borus, une étudiante du Barnard College de l'Université de Columbia. La semaine dernière, une centaine d'étudiants de Columbia, réclamant l'arrêt du génocide à Ghaza ont été interpellés.

A Yale, dans la ville de New Haven, une cinquantaine de personnes ont été arrêtées dans des circonstances similaires. Mardi après-midi, à l'extérieur du campus de Columbia, une centaine de manifestants marchaient pacifiquement en cercle, avec des pancartes appelant à "cesser toute aide américaine à l'entité sioniste". De nombreuses universités américaines se sont retrouvées au coeur de l'actualité avec l'agression sioniste contre les Palestiniens et le génocide en cours à Ghaza. 

                                        La Norvège appelle à la reprise des aides à l'Unrwa 

La Norvège, qui préside le groupe des donateurs pour la Palestine (AHLC), a exhorté mardi tous les pays à reprendre leurs aides à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), ont rapporté des médias.

"Je suis très heureux que des pays comme l'Australie, le Canada, la Finlande, l'Allemagne, l'Islande, le Japon et la Suède soient déjà revenus sur leur décision et aient repris leur financement à l'Unrwa", a dit le chef de la diplomatie norvégienne. "J'aimerais maintenant appeler les pays qui gèlent encore leurs contributions à l'Unrwa, à reprendre leur financement", a ajouté Espen Barth Eide, dans un communiqué. La Norvège est l'un des rares grands donateurs à avoir décidé de maintenir son aide à l'Unrwa. Auparavant, le Commissaire européen à l'Aide humanitaire et à la Réaction aux crises, Janez Lenarcic, avait exhorté les donateurs internationaux à financer l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

L'UNRWA fait face à des difficultés financières et des blocages de l'entité sioniste qui a accusé (sans fournir de preuves selon le rapport final publié lundi par le groupe d'examen indépendant dirigé par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna) une douzaine de ses 13 000 employés à Ghaza d'avoir participé à l'opération "Déluge d’al-Aqsa", le 7 octobre 2023.

Cela a conduit de nombreux pays donateurs à suspendre brusquement leur financement à l’agence, menaçant ainsi ses efforts visant à fournir une aide désespérément nécessaire à Ghaza, où l’ONU a mis en garde contre une famine imminente.

L'agression en cours contre Ghaza depuis le 7 octobre a fait plus de 112.000 victimes entre martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus de destructions massives et de la famine qui ont coûté la vie à des enfants, selon des données palestiniennes et onusiennes.