Palestine Agression sioniste contre Ghaza : des destructions généralisées à Khan Younis (ONU)

Publié par DK NEWS le 13-04-2024, 15h37 | 4

Une équipe de l'ONU a observé des destructions généralisées lors d'une mission d'évaluation à Khan Younis, dans le sud de la bande de Ghaza, à la suite du retrait des forces d'occupation sionistes, a déclaré jeudi le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies.  

"Tous les bâtiments visités - et la plupart de ceux qu’ils ont pu voir - avaient été endommagés et les routes pavées avaient été réduites à des chemins de terre", a dit le porte-parole, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse à New York.

Composée de membres de tout le système humanitaire des Nations unies, l'équipe onusienne a inspecté mercredi un entrepôt de l'ONU, quatre centres médicaux et huit écoles et a constaté des dégâts très importants dans toutes ces structures, sauf une, a-t-il ajouté. "Les rues et les espaces publics de Khan Younis sont jonchés de munitions non explosées, ce qui présente de graves risques pour les civils, en particulier les enfants. L'équipe a trouvé des bombes non explosées aux carrefours principaux et à l'intérieur des écoles", a encore déploré le porte-parole.

Les Palestiniens qui sont retournés dans la région, et ceux qui sont restés pendant les agressions, ont évoqué les graves pénuries de nourriture et d'eau et l'interruption des services de santé essentiels en raison de la destruction des hôpitaux Nasser et Al-Amal.

Mardi, le Coordonnateur humanitaire pour le territoire palestinien occupé, Jamie McGoldrick, était également à Khan Younis, où il a visité une école de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, qui héberge désormais des milliers de personnes, constatant que les Palestiniens avaient besoin de davantage de fournitures et de soutien, notamment en matière de nourriture, d'eau, de santé et d'assainissement. 

                    L'Irlande, l'Espagne et la Norvège prêtes à reconnaître un Etat palestinien 

L'Irlande, l'Espagne et la Norvège sont prêtes à reconnaître un Etat palestinien, en lien avec d'autres pays, ont déclaré vendredi les Premiers ministres de ces trois pays.

Le chef de gouvernement espagnol Pedro Sanchez, qui plaide pour la reconnaissance d'un Etat palestinien, s'est rendu vendredi à Oslo puis à Dublin, où il a tenu des conférences de presse conjointes avec ses homologues norvégien et irlandais, Jonas Gahr Stّre et Simon Harris.

"Nous pensons que le moment (de reconnaître un Etat palestinien) se rapproche", a déclaré Simon Harris, Premier ministre irlandais depuis mardi. "Nous aimerions le faire avec le plus grand nombre possible d'autres (pays) afin de donner du poids à la décision et d'envoyer le message le plus fort", a-t-il ajouté. De son côté, Petro Sanchez a indiqué que l'Irlande et l'Espagne s'étaient "engagées à reconnaître publiquement la Palestine en tant qu'Etat lorsque les conditions s'y prêteront".

L'Irlande dit depuis longtemps ne pas avoir d'objection à reconnaître officiellement l'Etat palestinien si cela peut contribuer au processus de paix au Moyen-Orient. La guerre contre la Bande de Ghaza a relancé cette question. Vendredi, M. Jonas Gahr Stّre a dit que la Norvège était "prête à prendre une décision sur la reconnaissance d'un Etat palestinien".

"Cette décision doit être prise en fonction du moment et du contexte, en étroite coordination avec les pays partageant les mêmes idées. Nous n'avons pas fixé de calendrier précis", a-t-il ajouté. Le Parlement norvégien avait adopté en novembre une proposition, déposée par les partis au pouvoir, demandant au gouvernement d'être prêt à reconnaître un Etat palestinien indépendant.

Outre la Norvège et l'Irlande, le Premier ministre espagnol s'est rendu en Pologne pour parler de la "nécessité d'avancer vers la reconnaissance de la Palestine", selon un porte-parole du gouvernement espagnol. "L'Espagne s'est engagée publiquement à reconnaître un Etat palestinien, au plus tôt, quand les conditions seront appropriées et de façon à avoir l'impact positif le plus fort possible sur le processus de paix", a souligné M. Sanchez depuis Oslo. M. Sanchez est très critique vis-à-vis de l'attitude de l'entité sioniste depuis le début des agressions contre Ghaza qui a fait des milliers de martyrs et des blessés, en majorité des enfants et des femmes, outre des disparus sous les décombres, et des destructions massives dans l'enclave.