Palestine - Humanitaires tués à Ghaza par l'entité sioniste : Les responsables doivent rendre des comptes (MAE australienne)

Publié par DK NEWS le 07-04-2024, 14h43 | 2

La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a affirmé samedi que les responsables de l'assassinat d'humanitaires lors d'une frappe de l'armée d'occupation dans la bande de Ghaza, devaient rendre des comptes, ajoutant que les informations fournies par l'entité sioniste au sujet du massacre étaient "insuffisantes".   

"Nous avons clairement indiqué (aux autorités d'occupation) que nous avions reçu des informations insuffisantes pour répondre à nos attentes", a déclaré Mme Wong aux journalistes après la mort de Lalzawmi Frankcom, une travailleuse humanitaire australienne tuée lundi avec six autres humanitaires dans une frappe de l'armée d'occupation sioniste à Ghaza.

L'Australienne de 43 ans travaillait pour l'ONG américaine World Central Kitchen, qui est notamment impliquée dans l'envoi d'aide par bateau de Chypre vers Ghaza, soumise depuis six mois à une sauvage agression sioniste.

Les travailleurs humanitaires -- trois Britanniques, un Canadien à la double nationalité, un Polonais, une Australienne et un Palestinien -- ont été tués après avoir supervisé le déchargement partiel d'un navire transportant 300 tonnes d'aide alimentaire de Chypre.

"Nous attendons que tous les responsables de sa mort et de celle des collègues du World Central Kitchen qui ont péri avec elle rendent des comptes", a déclaré Penny Wong. "Nous pensons que ces décès sont totalement inexcusables et qu'une action claire est nécessaire pour garantir que jamais ces drames ne se répètent", a-t-elle dit.

"Nous réaffirmons que des mesures appropriées doivent être prises à l'encontre des personnes responsables" de ces massacres, a insisté la ministre australienne. L'assassinat des membres de World Central Kitchen avait suscité une vague d'indignation à l'international, soulignant la nécessité de sanctionner l'entité sioniste. 

                              Allemagne: des avocats exhortent le gouvernement à cesser d'exporter des armes vers l'entité sioniste  

Une équipe d’avocats allemands a appelé le gouvernement allemand à cesser les exportations d’armes vers l'entité sioniste, engagée dans une agression génocidaire contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, rapportent samedi des médias.

L'affaire, portée par des organisations telles que le Centre européen de soutien juridique (ELSC), Law for Palestine et l'Institut palestinien pour la diplomatie publique (PIPD), vise à mettre un terme aux ventes d'armes allemandes sur la base de la conviction que l'armée d'occupation sioniste les utilise pour commettre un génocide à Ghaza.

"L'Allemagne a l'obligation internationale de remplir, suite aux conclusions de la Cour internationale de Justice (CIJ), d'arrêter plus que jamais ses exportations d'armes (vers l'entité sioniste). Une exigence que les Palestiniens ont réclamée au cours des six mois du génocide", a déclaré le PIPD.

Dans un communiqué, les avocats ont indiqué que les livraisons d'armes "violaient les obligations du pays en vertu de la loi sur le contrôle des armes de guerre". Ils ont cité l'ordonnance de janvier de la CIJ appelant l'entité sioniste à prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide à Ghaza, qui est soumise au siège et à une agression génocidaire depuis le 7 octobre. "La simple hypothèse selon laquelle les armes sont utilisées pour commettre des actes contraires au droit international suffit à interdire les exportations d'armes, en vertu de la loi", a déclaré l'avocat Ahmed Abed lors d'une conférence de presse, vendredi à Berlin. Il a espéré une décision d'ici deux à trois semaines.

"Le gouvernement fédéral examine généralement chaque exportation d'armes individuellement et prend en compte plusieurs facteurs, notamment les droits de l'homme et le droit humanitaire", a réagi la porte-parole du gouvernement allemand, Christiane Hoffmann.   

          Palestine occupée: Amnesty appelle l'entité sioniste à libérer le prisonnier Walid Daqqa 

L'ONG Amnesty International a appelé, samedi, l'entité sioniste à libérer le prisonnier palestinien Walid Daqqa, atteint d'un cancer de la moelle épinière, en raison notamment de la torture et du manque de soins médicaux depuis le 7 octobre dernier. C'est ce qui ressort d'une série de messages publiés par l'organisation sur la plateforme "X". Amnesty a expliqué que "le prisonnier palestinien Walid Daqqa souffre d'un cancer de la moelle épinière, une maladie rare" et souligné que Daqqa "est soumis à la torture et à l'humiliation depuis le 7 octobre, privé de visites de sa famille, en plus d'être soumis à une privation de soins médicaux".

L'organisation internationale a souligné "la nécessité de libérer immédiatement Walid Daqqa pour des raisons humanitaires et de lui permettre de passer le reste de sa vie avec sa famille". Le 8 août 2023, un tribunal sioniste a refusé de le libérer "malgré la gravité de son état de santé", selon un communiqué publié par la famille du prisonnier, relayé par le Club des prisonniers palestiniens.

Daqqa a purgé une peine de 37 ans de prison depuis le 24 mars 2023, "mais il est toujours arbitrairement détenu", souligne la même source. En décembre 2022, Daqqa a reçu un diagnostic de "cancer de la moelle épinière et de multiples problèmes de santé, notamment des maladies respiratoires et une inflammation du poumon droit".