ESPACE : La Nasa vérifie si un objet tombé sur une maison en Floride vient de l'ISS

Publié par DK NEWS le 03-04-2024, 14h52 | 3

La Nasa a déclaré mardi vouloir analyser un "objet" qu'un habitant de Floride dit avoir reçu sur sa maison, et qui pourrait potentiellement venir du largage de déchets depuis la Station spatiale internationale (ISS).   

"La Nasa a récupéré un objet en coopération avec le propriétaire", a déclaré un porte-parole de l'agence spatiale américaine. Il sera "analysé au Centre spatial Kennedy en Floride dès que possible pour déterminer son origine".

L'objet, qui ferait moins d'un kilo, aurait transpercé le toit de la maison d'un habitant de la ville de Naples, en Floride, le 8 mars dernier, selon le témoignage recueilli par le média Ars Technica.

L'habitant en question, Alejandro Otero, a publié sur X (ex-Twitter) des photos d'un objet gris semi-cylindrique, et d'un trou dans un plancher. L'objet a "transpercé le toit et deux étages", a-t-il écrit sur le réseau social. Le 8 mars était la date prévue de rentrée dans l'atmosphère d'un paquet spatial un peu particulier.

En 2021, la Nasa avait relâché de l'ISS une palette contenant de vieilles batteries. Celles-ci sont peu à peu retombées vers la Terre, mais sans moyen de propulsion il s'agissait d'une "rentrée incontrôlée". La Nasa avait déclaré en mars avoir mené une analyse poussée, et déterminé que la palette "rentrerait dans l'atmosphère sans danger".

Selon l'astrophysicien Jonathan McDowell, l'heure communiquée par l'habitant concernant l'objet tombé, ainsi que son lieu, pourrait effectivement correspondre à un morceau de cette cargaison, compte-tenu des coordonnées de trajectoires rendues publiques.

Des incidents du même type ont déjà eu lieu par le passé. En 2022, les autorités australiennes avaient par exemple confirmé qu'un débris spatial carbonisé tombé dans un enclos à moutons provenait d'un appareil de SpaceX.  

 

La Nouvelle-Zélande  et la NASA annoncent des partenariats de recherche dans l'observation de la Terre

 

Au cours des six prochains mois, douze équipes de recherche néo-zélandaises et l'agence spatiale américaine NASA mèneront conjointement des études de faisabilité sur la surveillance de l'environnement, la modélisation de l'eau et du climat, les risques naturels et la biodiversité. "Il s'agit d'un travail important, tant pour aujourd'hui que pour l'avenir, sur la manière dont nous cultivons nos aliments, surveillons durablement notre agriculture, anticipons les inondations et les sécheresses et mesurons les incidences sur l'environnement", a déclaré mercredi Judith Collins, ministre néo-zélandaise de la Science, de l'Innovation et de la Technologie, qui est également ministre de l'Espace.

La collaboration avec la NASA signifie que les équipes auront accès à une technologie et à une expertise de pointe pour développer leurs recherches et établir des partenariats avec un dirigeant mondial de la recherche spatiale, a indiqué Mme Collins.

Les équipes de recherche mèneront une série d'études de faisabilité, notamment la cartographie dynamique des forêts, l'estimation des flux de CO2 pour les petits pays et le suivi de la qualité des pâturages grâce à l'imagerie satellitaire, entre autres recherches sur l'observation de la Terre, a-t-elle précisé.

Mme Collins a rappelé que la science jouait un rôle important dans la reconstruction de l'économie, alors que le gouvernement s'efforce de réduire le coût de la vie pour tous les Néo-Zélandais.

 

La Chine lance un nouveau satellite de télédétection

 

La Chine a lancé mercredi une fusée porteuse Longue Marche-2D, plaçant un satellite de télédétection dans l'espace. La fusée a décollé à 6h56 (heure de Pékin) du Centre de lancement de satellites de Xichang, dans la province du Sichuan (sud-ouest), et a envoyé le satellite Yaogan-42 01 sur l'orbite prédéfinie. Il s'agissait de la 515e mission de vol des fusées de la série Longue Marche.