La lutte contre le braconnage et le commerce illicite des animaux sauvages a été mise en avant par les participants à une journée d’étude et de sensibilisation, tenue dimanche dans la wilaya de Timimoun, dans le cadre de célébration de la journée mondiale de la vie sauvage (3 mars), placée cette année sous le thème, «Connecter l’humanité et la planète: Explorer l’innovation numérique pour la conservation de la vie sauvage».
Les intervenants ont, à ce titre, mis l’accent sur la nécessité de redoubler les efforts des acteurs pour la protection de la vie sauvage, notamment les espèces menacées d’extinction, et de mener des campagnes de vulgarisation, mettant à profit les différents moyens d’information, sur les dangers engendrés par le phénomène du braconnage et du commerce illicite des animaux sauvages.Ils ont appelé, lors de cette rencontre tenue à la salle de conférences de la commune de Timimoun sous le signe de «la faune, le braconnage et le commerce illicite des animaux», à répertorier la richesse faunistique sauvage de la région, la création des centres de reproduction des espèces animalières, en sus de l’introduction de la protection de l’environnement, des richesses faunistiques et floristiques aux programmes scolaires.
Dans son intervention, le conservateur des forêts de la wilaya de Timimoun, Abdelhafid Zenagui, a fait savoir qu’une batterie de mesures ont été prises pour dissuader les braconniers, en plus de déterminer les périodes d’interdiction de la chasse de toute espèce d’animaux en prédilection dans la région. Notons, à ce titre, que la wilaya de Timimoun recense un effectif faunistique de plus de 373 espèces d’animaux protégés, comprenant 23 espèces menacées d’extinction, dont la gazelle du Sahara, le fennec, le guépard du désert, le varan du désert, le chat des sables et le faucon. Cette manifestation, à laquelle ont assisté des représentants de divers secteurs, (Forêts, Sûreté nationale, Gendarmerie nationale) et des autorités locales se fixe comme objectifs d’étoffer les actions de coordination entre acteurs par souci de préserver la vie sauvage, élément essentiel pour l’écosystème et la biodiversité, ont indiqué les organisateurs.