
La nouvelle gare routière dans la ville de Mostaganem au quartier 5-Juillet qui a été bâtie pour le compte du transport des voyageurs interwilayas de type A , ne satisfait pas les usagers à cause de l’absence des bus dans cette gare, notamment les bus vers Alger, Blida, Aïn Defla et Chlef, les familles doivent attendre plus de 6 heures pour voir leur bus arriver.
Cette nouvelle gare, d’une capacité d’accueil d’un million de voyageurs par an et s’étendant sur une superficie de 3 200 mètres carrés, compte 20 quais supplémentaires pour accueillir les bus de toutes les wilayas du pays, en plus d’autres commodités (restaurants, cafés, pharmacie, une agence bancaire et un bloc administratif). Malheureusement, il existe un seul guichet pour la réservation des billets, alors les voyageurs se trouvent obligés de se mettre dans une longue queue afin d’avoir une petite information pour vous dire a la fin que votre bus arrivera a 20h ou 21h.
Par ailleurs, l’ancienne gare routière est exploitée, pour les autres types de transports intercommunal et urbain et les taxis. Ainsi l’étude de rénovation de la ligne ferroviaire reliant Mohammedia (Mascara) à la gare et au port de Mostaganem et à Marsa El Hadjadj (Oran) sur une longueur de 52 km sera bientôt achevée, selon nos sources.
La daïra de Sidi Ali cherche une gare routière
Erigée sur une petite parcelle, la structure ne répond plus aux exigences des passagers et des transporteurs. La gare routière de Sidi Ali, l’une des plus importantes daïras de la wilaya, ne répond plus depuis son existence, aux attentes des voyageurs obligés d’emprunter cet espace n’ayant de gare que le nom. Situé au centre de la commune, à proximité d’une station-service et du nouveau siège de la daïra, ce point de passage des transporteurs de toute la région nord-est de la wilaya, pour le transit avec le chef-lieu de la wilaya, est devenu trop étroit pour recevoir le grand flux des usagers et des bus, notamment durant la saison estivale, où les 48 wilayas s’invitent dans ces villes.
De plus, elle est érigée sur une petite parcelle, les lieux manquent d’abribus, de vespasiennes et de la moindre commodité. Cette situation, qui perdure, faut-il le rappeler une autre fois, depuis des années et qui a également fait l’objet de plusieurs doléances et pétitions des citoyens de la région, n’offusque toujours pas les responsables qui ne transitent pas par cette gare. De ce fait, les citoyens sollicitent une nouvelle fois les autorités pour doter Sidi Ali, d’une gare routière digne de ce nom. «On a comme l’impression que nos appels adressés à différents responsables n’arrivent pas à bon port ou ils sont carrément ignorés » nous a dit le jeune Abdallah.
Les habitants du douar Azeib ferment la RN 11
Le terrorisme des routes n’arrête désormais pas de faire des victimes sur le territoire de la wilaya de Mostaganem. Ainsi avant-hier, le chemin de la sortie nord-est du chef-lieu de wilaya en allant vers Sidi Lakhdar et Abdelmalek Ramadan, aux environs de la plage de la roche, a été le théâtre d’un terrible accident, qui a fait un mort. Il s’agit d’une femme qui voulait traverser la route en allant vers une fête de mariage, selon les habitants, elle a été surprise par une voiture touristique conduite par un immigré. La femme a été violement fauchée par le conducteur et est morte sur le coup.
Une vague de colère et de contestation populaire a secoué les villageois du douar Azeib dans la wilaya de Mostaganem, après cet accident. Et cela les a poussés à manifester et bloquer ainsi la RN 11.
Les manifestants ont lancé des pierres et provoqué la panique des automobilistes. Les agents de la Gendarmerie nationale territorialement compétente sont arrivés sur l’endroit du drame et ont mis de l’ordre et maîtrisé la situation.
Le DTP de Mostaganem, M. Bouazgui Mohamed, a réussi à convaincre les villageois d’ouvrir le chemin aux usagers de la route, en attendant l’installation de ce ralentisseur sur ce lieu qui a enregistré plusieurs accidents, selon eux. Signalons que malgré les journées de sensibilisation sur les dangers de la route, l’hécatombe ne cesse de prendre des proportions alarmantes dans la wilaya de Mostaganem.
Le jeune chanteur de chaâbi Bensabeur Boukharouba se distingue
Le chaâbi semble en train de refaire surface et retrouver tout doucement sa place d’antan dans une ville comme Mostaganem où ce genre musical est cher à plusieurs artistes. Ainsi, fidèle à la tradition, les amoureux du chaâbi étaient au rendez-vous avec la traditionnelle rencontre de musique chaâbi. Effectivement lors de la deuxième édition du Festival national de la poésie melhoun, dédié a Sidi Lakhdar Benkhlouf, organisée à la maison de la culture Ouled Abderrahmane Kaki, cheikh Bensabeur Boukharouba était parmi ces jeunes artistes qui ont égayé le grand public.
Cheikh Bensabeur Boukharouba, a débuté dans ce genre du musique dans les années 1990 et réussi à suivre ces maîtres comme Maâzouz Bouadjadj, qui représente l'une des plus grandes figures du chaâbi algérien. Il a ainsi participé au Festival de la chanson chaâbi et réussi a remporte le deuxième prix du ce concours national en 2009. Pour rappel, la famille Boukharouba est une famille artistique d'ailleurs seuls ils forment un orchestre: Belkacem (21ans) sur le mizéne, Ali Bensabeur (2e prix du festival chaâbi), Mustapha cheikh depuis 74 l’élève de Maazouz Bouadjadj sont très connus à Mostaganem. Bravo.