Les secteurs de l'éducation et de l'enseignement au Maroc sont en ébullition, suite à l'échec de projets de réformes et au rejet des démarches du régime du Makhzen d'impliquer les établissements d'enseignement supérieur dans la normalisation avec l'entité sioniste dans le cadre de ce qu'il appelle un "partenariat académique et de recherche".
Face à la défaillance du système éducatif au Maroc à plusieurs niveaux, qu'il s'agisse des ressources humaines ou des programmes éducatifs, le Syndicat des inspecteurs de l'éducation du royaume a confirmé dans un communiqué qu'"il est impossible de parvenir à une profonde réforme avec ceux qui ont accumulé les échecs".
"A cause des mêmes personnes, des mêmes mentalités et des mêmes méthodes (...), on ne peut en aucun cas réformer le système éducatif marocain", a-t-on relevé de même source.
Les membres du syndicat ont également blâmé ceux qui font de "la résistance" au sein du ministère de l'Education, pour l'intégration de nouveaux contenus dans le programme des cours.
A cet égard, ils ont dénoncé "la tentative de dissimula tion de la terrible réalité du système éducatif, en adoptant une politique dans les médias basée sur l'exagération et la critique et créant une concurrence inutile au niveau des directions régionales, des académies régionales et des services du ministère." Dans sa déclaration, le syndicat a également soulevé la question de "l'absence de transparence et d'égalité des chances dans les processus associés à l'attribution des responsabilités au sein du secteur de l'éducation et de la formation", notant que le secteur était "inondé" de fonctionnaires incapables "de suivre le rythme des défis de la réforme et ont ainsi raté l'occasion de renforcer le système éducatif avec de réelles compétences".
D'autre part, et dans ce contexte de tension, l'implication des établissements d'enseignement supérieur dans la normalisation des relations entre le régime marocain du Makhzen et l'entité sioniste, a conduit au soulèvement du Syndicat marocain de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Le Bureau national du syndicat a déclaré dans un communiqué que la "réception (en référence à l'accueil réservé par le ministre marocain de l'Enseignement supérieur à son homologue sioniste) ne représente que le ministre lui-même et ne représente pas les professeurs et chercheurs", appelant ces derniers à faire bloc contre toutes les "activités et initiatives de normalisation qui visent à infiltrer l'université marocaine et les établissements d'enseignement supérieur, profaner leurs campus et salir leur réputation".
Le syndicat a souligné que "la cause palestinienne restera vivante dans la conscience de l'université, des étudiants et de tous les Marocains."