Révolution du 1er novembre: des textes législatifs pour instituer les journées nationales

Publié par DK NEWS le 26-05-2022, 22h36 | 5

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a affirmé, jeudi, que son secteur s'attelait à élaborer une série de textes législatifs, dont un avant projet de loi relatif à l'institution de journées nationales liées à la résistance populaire, au mouvement national et à la Révolution du 1er novembre.

Répondant à une question sur l'institution du 27 février 1962 (manifestations à Ouargla contre les plans de la France coloniale) parmi les journées et fêtes nationales, M. Rebiga a fait savoir, lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales, que son secteur avait entamé l'élaboration d"'une série de textes législatifs et organiques qui prennent en charge cette mission noble, dont l'élaboration d'un avant-projet de loi relatif à l'institution de journées nationales liées à la résistance populaire, au mouvement national et à la Révolution du 1er novembre".

A travers ce projet, "il a été procédé à l'introduction de toutes les journées et fêtes nationales adoptées et d'autres suggestions pour immortaliser des journées et des évènements phares dans notre histoire nationale, en vertu de différents textes juridiques, outre l'introduction de ces dates en tant que journées nationales, notamment le 27 février 1962 en commémoration de la révolte des habitants du Sud contre le projet de séparation du Sahara".

M. Rebiga a souligné que ce projet de texte était "en cours d'examen et d'enrichissement au niveau des services compétents relevant du Secrétariat général du Gouvernement, pour prendre son processus organisationnel en vigueur et satisfaire toutes les procédures administratives en vigueur à ce propos".

Par ailleurs, le ministre a fait état de l'organisation d'une rencontre nationale sur l'importance des témoignages audiovisuels dans l'écriture de l'histoire nationale les 21 et 22 juin, et ce, dans le cadre de la stratégie du secteur visant à exploiter ces témoignages dans l'écriture de l'histoire.

Selon les statistiques du ministère des Moudjahidine, le nombre des témoignages vivants s'élève à près de 36.000 témoignages, soit 28.000 heures d'enregistrement, outre les efforts fournis par la Radio et la Télévision nationales en vue de la collecte de témoignages.