
Deux soldats ont été tués et "une centaine de terroristes neutralisés" lors d'une opération conjointe menée au cours de ce mois par le Burkina Faso et le Niger à la frontière des deux pays en proie à des attaques terroristes, selon un rapport militaire publié lundi.
Du 2 au 25 avril, les soldats des deux armées, appuyés par des avions de "surveillance et de combat", ont mené une opération conjointe dénommée Taanli-3 au cours de laquelle "deux militaires" ont été tués et "deux autres blessés", souligne un rapport présenté à Dori (nord du Burkina) en présence du colonel-major David Kabré, chef d'état major de l'armée burkinabè et du général Salifou Modi, chef des armées nigériennes.
La nationalité des deux soldats tués et blessés n'a pas été dévoilée dans ce rapport qui précise qu’outre "la centaine terroristes" tués, "au moins 40 suspects ont été interpellés", des "bases logistiques des terroristes" ont été "détruites" ou "démantelées" et "de l'armement et des munitions" ont été "saisis ou détruits".
Des produits et du matériel destinés à la f abrication d'engins explosifs, des dizaines de fûts de carburant, ainsi que des moyens roulant ont été aussi saisis ou détruits.
Parallèlement, les deux armées ont affirmé avoir mené des opérations de ravitaillement en vivres des populations des zones concernées et leur avoir apporté une assistance médicale.
"Le succès des opérations Taanli ("alliance" ou "cohésion", en langue gulmacéma parlée dans l'est du Burkina) témoigne de l'excellence de la coopération militaire entre le Burkina Faso et le Niger dans le cadre de la lutte contre le terrorisme", selon le rapport conjoint relayé par des médias.