5 pistes pour une thyroïde en pleine santé

Publié par DK NEWS le 06-10-2021, 16h39 | 196

1/6 - On vise la juste dose d'iode. Pour fonctionner correctement, la thyroïde a besoin d'une quantité d'iode, qui ne soit ni trop excessive, ni insuffisante. Comment ? On recommande 150 mg par jour d'iode pour un adulte (les besoins sont supérieurs pour les femmes enceintes et les enfants). Les besoins sont couverts en consommant simplement du poisson ou des fruits de mer une fois par semaine. Les algues marines (celles d'eau douce comme la spiruline ne contiennent pas d'iode) sont une alternative intéressante. On peut aussi les consommer fraîches ou séchées (une toute petite quantité suffit alors - une cuillerée à café sur une salade par exemple - car elles sont très concentrées). Certaines céréales ou laits enrichis en iode peuvent également être des options à envisager. Quant au sel iodé, mieux vaut ne pas en abuser. A découvrir ici.

2/6 - On élimine les perturbateurs endocriniens. "Les perturbateurs endocriniens empêchent la fixation de l'iode, entravent le transport des hormones thyroïdiennes au niveau de la circulation sanguine et bloquent l'activité des hormones thyroïdes sur les récepteurs des différents organes", explique le Dr Nys. Néanmoins, les perturbateurs endocriniens sont tellement présents dans nos quotidiens que les éliminer relève de la gageure. "Ce sont surtout les phtalates et bisphénols contenus dans les plastiques, et les pesticides qui perturbent le fonctionnement thyroïdien".  Comment ? Par précaution, on évite de chauffer les plastiques - même alimentaires , on scrute les étiquettes pour éliminer les produits les plus chargés (alimentaires et non alimentaires), on privilégie fruits et légumes bio.

3/6 - On vérifie que l'on n'est pas carencé. Le sélénium notamment est un oligoélément qui joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de la thyroïde, car c'est le régulateur de la T3. Tout comme l'iode, le sélénium est apporté en priorité par les produits de la mer mais aussi les noix du Brésil (au moins 200 g aux 100 g). Le zinc et, dans une moindre mesure, la vitamine D entrent aussi en jeu dans le fonctionnement thyroïdien. Comment ? "Seul un dosage sanguin peut mettre en évidence des carences en oligoéléments ou en vitamines, précise le Dr Nys. Si carence il y a, une supplémentation devra être mise en place." A découvrir ici.

4/6 - On retrouve un sommeil de bébé. Une étude américaine parue en juillet dernier dans The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism établit des liens entre hypothyroïdie et apnée du sommeil. Cette méta-analyse (rassemblement de données) montre en effet que les troubles du sommeil sont accrus chez les personnes souffrant d'hypothyroïdie. En outre, un sommeil suffisamment long (7 à 9 h) et de qualité peut diminuer la fatigue, l'un des symptômes de l'hypothyroïdie. Comment ? On prévient les apnées en limitant les facteurs aggravants (surpoids, alcool, somnifères, tabac). On traite les allergies respiratoires (qui favorisent les apnées). En cas de doute, on consulte son ORL pour tester son sommeil.
5/6 - On se met (ou se remet) au sport. La thyroïde, comme d'autres glandes du corps humain est sensible au stress. "Le stress est un pourvoyeur d'autoanticorps, responsables de maladies auto-immunes qui interfèrent sur le fonctionnement normal de la thyroïde, note la Dre Foussier, médecin endocrinologue à l'hôpital privé d'Antony. 
Lorsque l'on reçoit des patients pour des pathologies de la thyroïde, on constate souvent un facteur émotionnel déclenchant à l'apparition de la pathologie, comme un traumatisme." Pour contrer le stress, le sport est un excellent allié car il permet d'évacuer les tensions. Comment ? La Dre Foussier conseille de pratiquer une activité physique au quotidien. "Une demi-heure (minimum) de marche par jour par exemple, c'est quelque chose que l'on devrait intégrer dans son hygiène de vie, tout comme on se brosse les dents."

6/6 - On est attentif aux signes de dérèglements. Les troubles de la thyroïde (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie notamment) sont fréquents, ils concernent près de 6 millions de personnes en France, et augmentent avec l'âge. Les femmes sont en outre plus facilement touchées. Voici les principaux symptômes d'un dysfonctionnement. En cas d'hypothyroïdie : fatigue, prise de poids, sautes d'humeur, déprime, constipation, troubles de la mémoire, baisse de la libido, frilosité, mains et pieds froids, maux de tête. En cas d'hyperthyroïdie : palpitations, tremblements, excitation, anxiété, insomnie, diarrhée, perte de poids, essoufflement. A découvrir ici.