Les travailleurs portuaires de la ville italienne de Livourne en Toscane ont protesté contre une cargaison d'armes et d'explosifs après avoir découvert qu'elle était destinée à l'entité sioniste, rapportent dimanche des médias palestiniens.
L’Union syndicale di Base (USB), un syndicat italien de travailleurs portuaires, cité par l'agence palestinienne de presse, WAFA, a indiqué que les travailleurs des ports italiens "refusent de charger une cargaison d'armes à destination d'Israël", et que "le port de Livourne ne sera pas complice du massacre du peuple palestinien".
La même source, a ajouté que le navire "contenait des armes et des explosifs qui serviront à tuer les civils palestiniens", déjà victimes d'agression brutale qui a fait des centaines de victimes civiles, dont de nombreux enfants.
Un rapport de de l’organisation non-gouvernemental "The Weapon Watch", basée à Gênes qui surveille les expéditions d'armes dans les ports européens et méditerranéens, a informé le syndicat de la destination du navire et de son contenu, selon WAFA.
L'ONG a exhorté le gouvernement italien à se demander s'il suspendait une partie ou la totalité des exportations militaires italiennes vers les zones de conflit israélo-palestinien.
Bien que la cargaison ait finalement entrepris son voyage vers Naples, alors que la plupart des autres travailleurs portuaires continuaient à charger le navire, d'autres groupes de travailleurs italiens ont appelé à "une coordination accrue" entre le personnel portuaire pour empêcher l'expédition d'armes qui pourraient être utilisées pour bombarder Ghaza. Des manifestations ont eu lieu dans diverses villes italiennes cette semaine, à la suite de l'agression israélienne contre les Palestiniens à l'enclave palestinienne, et à Al-Qods occupée.
Deux familles entières ont péri à Ghaza en moins de 24 heures lors des bombardements sionistes, tuant plus de 17 personnes dont 13 enfants et trois femmes. Depuis sept jours, les forces d'occupation israéliennes mènent une agression violente contre la bande de Ghaza, entraînant la mort de plus de 200 palestiniens, dont 41 enfants et 23 femmes.