Les opérations de vote pour l'élection présidentielle ont commencé dimanche au Congo-Brazzaville où six candidats sont en lice face au président Denis Sassou Nguesso qui brigue un nouveau mandat, ont rapporté des médias.
Dans plusieurs bureaux à travers le pays, où l'affichage des listes d'électeurs n'était pas terminé à 07H00, le vote a commencé avec retard, jusqu'à parfois une heure.
Peu d'affluence était constatée à l'heure de début de vote, selon les médias. Le président-candidat, 77 ans, qui brigue un nouveau mandat de cinq ans, avait déjà été réélu trois fois depuis 2002.
Son principal adversaire, l'opposant Guy-Brice Parfait Kolelas a été testé positif au Covid-19 vendredi après-midi, M. Kolelas.
Il doit être évacué ce dimanche vers la France, d'après son directeur de campagne, Cyr Mayanda. Parmi les autres candidats figure l'ancien ministre des Finances Mathias Dzon .
Le vote anticipé des membres des forces de sécurité (entre 55 et 60.000) a eu lieu dimanche. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé "toutes les parties prenantes à oeuvrer en faveur d'un processus électora l apaisé"
Internet coupée : par les autorités
L'accès à internet et aux réseaux sociaux était coupé depuis plusieurs heures dimanche, jour de scrutin présidentiel au Congo Brazzaville où le président Denis Sassou Nguesso, brigue un nouveau mandat de cinq ans, ont rapporté des médias.
Le réseau internet est inaccessible depuis peu après minuit (samedi 23H00 GMT).
Il l'était toujours à l'ouverture des bureaux de vote dimanche à 07H00 GMT, où 2,5 millions d'ailleurs sont appelés à élire leur président de la République, selon ces médias.
Le président Sassou Nguesso fait face à six rivaux. Contrairement à la présidentielle de 2016, les réseaux mobiles, téléphonie et SMS, restent en service.
Le 16 mars, une cinquantaine d'organisation, dont Internet sans frontière, ont invité dans une lettre ouverte le président Sassou Nguesso à "garder internet ouvert, accessible et sécurisé pendant toute la période de l'élection présidentielle de 2021". Mercredi, entre 55.000 et 60.000 membres des forces de sécurité ont voté par anticipation.