La réunion virtuelle a vu la participation de cinq chefs de la diplomatie (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman et Koweït) mais le Qatar, sixième membre du CCG, était représenté par le numéro deux de la diplomatie, le ministre d'Etat aux Affaires étrangères.
L'Arabie saoudite, les Emirats, Bahreïn et l'Egypte, ont rompu avec le Qatar en juin 2017, l'accusant notamment d'être trop proche de l'Iran, ce qu'il dément.
Pour reprendre leurs relations, les quatre pays ont avancé 13 demandes.
La réunion de dimanche, organisée par Bahreïn, a porté sur les moyens de renforcer la coopération au sein du CCG, selon une déclaration du chef de la diplomatie koweïtienne. Début décembre, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhan Al-Saoud, avait déclaré que le royaume et ses trois alliés étaient "en pleine coordination" pour parvenir à une "résolution finale" d u différend avec le Qatar. L'Egypte et les Emirats arabes unis ont ensuite officiellement apporté leur soutien aux négociations même si, selon des sources diplomatiques, Abou Dhabi répugne à céder face à Doha, son rival sur de nombreux dossiers régionaux. Selon diverses sources proches des négociations, les pays du Golfe pourraient avoir trouvé un accord de "portée limitée" prévoyant une "solution provisoire" afin de réduire les tensions au sein du CCG.