Affaire Khalifa Bank : ouverture du procès à la cour de Blida

Publié par DK NEWS le 08-11-2020, 17h20 | 12

Le procès de l’affaire Khalifa Bank a été ouvert,  dimanche, au tribunal criminel près la Cour de Blida, en présence de  l’accusé principal Abdelmoumène Khalifa, ex PDG du groupe Khalifa, outre  onze (11) autres accusés, dans un strict respect des mesures préventives de  lutte contre la Covid-19, dont la distanciation physique et le port du  masque de protection.

Selon la présidente de l’audience, le procès de l'affaire Khalifa Bank a  été rouvert après la réponse favorable de la Cour suprême au pourvoi en  cassation du dernier verdict prononcé en 2015.

Tous les accusés dans cette affaire étaient présents à l’audience,  exception faite de l’accusé Rehal Amar décédé.

Il est également constaté  l'absence de nombreux témoins.

L’accusé principal Abdelmoumène Khalifa, actuellement en détention, au  même titre que d’autres accusés non détenus, sont poursuivis pour les chefs  d’inculpation de "constitution d’association de malfaiteurs",  "falsification de documents officiels et usage de faux", "vol en réunion,  escroquerie, abus de confiance et corruption", "falsification de documents  bancaires", et "banqueroute frauduleuse".

Les accusés sont égale ment poursuivis pour "escroquerie" et pour "abus de  confiance et abus d’influence".

Le Tribunal criminel près la Cour de Blida avait condamné Abdelmoumène  Khalifa , en juin 2015, à 18 ans de prison ferme, assortie d’une amende de  un million de DA et de la confiscation de l’ensemble de ses biens, pour  "constitution d’une association de malfaiteurs", "vol en réunion et  escroquerie" et "banqueroute frauduleuse".

Au total, 71 prévenus sont poursuivis dans cette affaire, après le décès  de 5 de ceux qui avaient fait appel devant la Cour Suprême des verdicts  prononcés en juin 2007, alors que le nombre des témoins dépassait les 300  personnes, outre la partie civile et les victimes.

Abdelmoumene Khalifa a été remis à l’Algérie par les autorités  britanniques en décembre 2013 "conformément aux procédures légales et aux  dispositions de la convention judiciaire" entre l’Algérie et le  Royaume-Uni, suite à l’épuisement de tous les recours introduits auprès de  le justice du Royaume-Uni et de le justice européenne.

A noter, l’Algérie a signé avec la Grande-Bretagne une convention  d’extradition, entrée en vigueur en 2007.