
Grâce à lui, le sang circule dans notre corps, lui fournissant les nutriments et l'oxygène dont il a besoin pour fonctionner. Voici comment préserver notre cœur.
Vers un pacemaker sans pile ? Appelée aussi endoscopie gastrique ou gastroscopie, la fibroscopie est l'examen le plus prescrit en cas de problèmes digestifs. Comment ça se passe ? Est-ce douloureux ? Ce qu'il faut savoir. Des scientifiques chinois et américains dévoilent un dispositif sans pile, capable de tirer son énergie des battements du cœur. Une avancée vers un « implant à vie » pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques. Tous les ans en France, entre 60 000 et 70 000 pacemakers sont posés à des patients souffrant de déficiences cardiaques. La pause de ce stimulateur, sous forme de petit implant électrique, permet à leur cœur de battre normalement. Mais seulement pour un temps, car ses piles doivent être remplacées au bout de quelques années. Des chercheurs de l'Académie chinoise des sciences et le Georgia Institute of Technology (États-Unis) semblent avoir trouvé la solution à ce désavantage. Ils présentent leur découverte dans la revue Nature Communications ce 23 avril. UN « IMPLANT À VIE » En effet, les scientifiques ont réussi à développer un pacemaker qui puise son énergie directement des battements internes. Appelé « stimulateur cardiaque symbiotique » (SCP), il est composé d'une pièce qui capte et stocke l'énergie du cœur, d'une autre qui redistribue celleci sur commande, et d'une troisième qui s'occupe d'activer l'organe, pour corriger son arythmie. Pour le moment, cette technologique a été testée avec succès sur des porcs. Pour Tim Chico, professeur de médecine cardiovasculaire et consultant honoraire en cardiologie à l'Université de Sheffield (Angleterre) interrogé par l'AFP, les résultats des recherches sont « très encourageants ». « Cette étude a été réalisée sur des porcs dont le cœur a la même taille que l'homme et qui sont donc souvent utilisés pour tester des dispositifs ou des traitements », explique-t-il. Mais « beaucoup de travail reste à faire avant de pouvoir l'utiliser chez l'homme ». L'unité de gestion de l'alimentation, par exemple, reste à améliorer, notent les chercheurs. Toutefois, ce dispositif pourrait constituer un « implant à vie », déclare Zhou Li, auteur principal de l'étude. « C'est notre objectif et l'objectif final de la recherche scientifique sur le terrain ». D'autres dispositifs médicaux implantables (comme les stimulateurs neuronaux) devraient aussi bénéficier de cette technologie, qui est capable de s'autoalimenter. JE SURVEILLE MON CŒUR En connaissant et en anticipant les facteurs de risque cardiovasculaire sur lesquels il est possible d'agir au quotidien : tabagisme, sédentarité, stress, obésité et surpoids, alcool. Mais aussi excès de cholestérol, hypertension artérielle, diabète... Sachant que, lorsqu'ils sont additionnés, ces facteurs s'aggravent l'un l'autre. En cas de prédispositions héréditaires, un suivi médical régulier est bien sûr nécessaire. Et, à partir de 45 ans, un bilan de santé chez le médecin permet de vérifier que tout va bien ou de déceler d'éventuels déséquilibres. JE MANGE ÉQUILIBRÉ Pourquoi ne pas adopter le régime des pays méditerranéens, dans lesquels on meurt beaucoup moins d'infarctus que dans le reste du monde ? On privilégie les fruits et les légumes frais, les céréales, les oléagineux, le poisson... le tout assaisonné d'huile d'olive ou de colza, sans ajout de sel ni de sucre. On modère sa consommation de fromage, de viande rouge et de vin. On évite le beurre, la crème, la charcuterie, les fromages gras, les pizzas, les pâtisseries et autres produits sucrés... On s'interdit les plats industriels, trop gras, trop salés ou sucrés et bourrés d'additifs. Bonne nouvelle : manger un ou deux carrés de chocolat par jour est bon pour le cœur, à condition qu'il soit noir car c'est le cacao qu'il contient qui a des effets positifs sur le système cardiovasculaire. JE VEILLE À MON SOMMEIL (ET À MON STRESS) Le manque de sommeil et le stress augmentent le risque cardiovasculaire. Idéalement, il faudrait dormir entre 7 et 8 heures par nuit. Quand ce n'est pas le cas, on essaie de faire une micro-sieste (de 5 à 20 minutes max) dans la journée (après le déjeuner, par exemple). C'est le combo gagnant pour regagner de l'énergie et se sentir relaxée. En cas d'anxiété chronique, on trouve un cours de yoga ou de relaxation, ou on fait régulièrement des exercices de respiration. J'ENTRAÎNE MON CŒUR Le cœur est un muscle : plus il est entraîné, mieux il fonctionne. Une heure de marche rapide 3 fois par semaine permet d'améliorer ses performances de 12 % ! Ça motive pour essayer de bouger un peu plus que les 30 minutes quotidiennes conseillées, non ? Les meilleures activités pour entretenir son cœur sont celles d'endurance. On doit pouvoir les pratiquer durant 30 à 60 minutes, de manière progressive, sans fatigue musculaire ni essoufflement excessifs : natation, marche nordique, running, vélo, fitness... Le plus dur, c'est de s'y mettre. Et pour se motiver à recommencer, on pense à tous les bienfaits ressentis après une séance.