
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia a annoncé, mardi à Alger, le lancement prochain d'un Fonds d'investissement de 1,2 milliards de DA pour le financement des startups.
Répondant aux questions des membres de la Commission des Finances et du Budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), après la présentation du projet de loi de finances complémentaire (PLFC) 2020, le ministre a précisé que plusieurs institutions, dont les banques publiques participent à ce Fonds à hauteur de 100 millions de DA pour chaque partie associée et que sa gestion est confiée à l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT).
Soulignant que le lancement de ce Fonds est prévu prochainement, le ministre a ajouté que les formalités légales pour sa création touchent à leur fin. Pour le financement des startups, les autorités publiques ont opté pour la mise en place d'un Fonds d'investissement en lieu et place d'une banque, a fait savoir le ministre qui a justifié ce choix par les mesures difficiles et les garanties imposées par les banques, qui constituent un obstacle à ce type d'entreprise.
Précisant que le nouveau Fonds aura une flexibilité dans le traitement des dossiers, le ministre a ajouté que les montants demandés par les porteurs de projets sont souvent modestes mais offrent en retour une valeur ajoutée élevée.
Le PLFC 2020 prévoit plusieurs mesures en faveur des startups, dont l'exonération, pour une durée de trois (3) années, de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), de l’impôt sur le revenu global (IRG), de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les équipements acquis.